Jours de Crainte
Bénédictions à loccasion du
Jour de lAn, à lintention particulière
de mes lecteurs juifs
par Israël Shamir, 28.09.2003
A Jérusalem, la
foi reste une préoccupation majeure. En particulier, en
ces jours où les juifs célèbrent le Nouvel
An (Rosh Hashana), tandis que ceux des chrétiens indigènes
qui sont des ouailles de lEglise orthodoxe célèbrent
quant à eux lInvention de la Sainte Croix. Les églises
et les synagogues sont pleines de fidèles, les Lieux Saints
ne sont pas oubliés et les cantiques flottent dans lair
de la Ville Sainte, légèrement rafraîchi par
les premiers frimas automnaux venus des montagnes alentour. Ces
chants religieux sont profondément ressemblants, et on
distingue difficilement les hymnes juifs du chant grégorien
retraçant la découverte miraculeuse de la Sainte
Croix par lImpératrice (byzantine) Hélène.
« Comment le non-circoncis
ose-t-il se permettre dentonner chaque jour lhymne
que le saint peuple dIsraël ne chante, quant à
lui, quune fois lan ? » se demande un personnage
hassidique dans une nouvelle brève de S. Y Agnon intitulée
« Au Cur des Mers ». La réponse se trouve
dans la source commune de notre foi car, comme lexplique
lécrivain Mircea Eliade, lOrthodoxie du Christianisme
est la théologie de lAncien Testament. LEglise
orthodoxe célèbre même son Nouvel An pratiquement
le même jour que les juifs, au mois de Septembre. Les visages
des fidèles, dans ma paroisse Saint Jacques
sont les mêmes que vous verrez à la synagogue voisine.
Mieux : les hommes sassoient séparés de leurs
compagnes, dans lune comme dans lautre. Il y a entre
eux tellement de similitudes, et néanmoins une telle différence!
Je vous écris
en madressant à vous avec tout mon amour, chers frères
et chères surs de notre communauté télématique
damoureux de la Palestine. Je connais la noblesse de votre
cur et votre soutien indéfectible à cette
cause certes difficile, mais sublime. Vous êtes les meilleurs
des hommes et des femmes ; vous avez embrassé pour les
adopter pour frères et surs les Palestiniens, vos
amis, et, à travers eux, vous vous êtes unis à
lHumanité. Aussi, aujourdhui, certains parmi
vous, je le sais, sont confrontés à quelques problèmes
; cest incontournable.
Les Jours de Crainte
(comme sont appelées ces dix journées entre le Nouvel
An et la Fête du Grand Pardon, dans le calendrier juif)
sont des jours de grand éveil spirituel, dans la communauté
juive. Vos amis juifs passeront, debout, de longues heures dans
leurs synagogues, chantant de beaux psaumes et lémouvante
liturgie de lâme aspirant à la rédemption.
Car telle est la signification profonde de ces journées:
le repentir, et lespoir du salut. Lunité des
croyants est la raison pour laquelle les gens prient rassemblés
dans leurs lieux de culte, et non pas isolés, chez eux.
Mais vous constaterez quil est bien difficile datteindre
au grand rassemblement, car la synagogue est couverte daffiches
clamant « Soutenez Israël. Aujourdhui ! Sinon,
jamais ! », tandis que les fidèles juifs se font
concurrence à qui versera la plus grosse obole pour la
cause que précisément vous, vous combattez!
Plus profondément,
on vous demanderait de prier pour demander la vengeance Divine
et pour supplier Dieu de bien vouloir faire descendre ses malédictions
sur les têtes mêmes des frères que vous chérissez.
En réalité, le différend politique nest
rien dautre que la conséquence dun différend
théologique fondamental.
Beaucoup dentre
vous contourneront carrément la synagogue, tandis que les
pas des autres les conduiront auprès de quelques rabbins
antisionistes. Et certains dentre eux sont, de toute manière,
athées : ils ne croient absolument pas quil existe
une quelconque réalité spirituelle au-delà
des réalités matérielles. Le choix est donc
difficile
Archétype du rabbin
antisioniste, feu le rabbin Isaac Meyer Wise, champion du judaïsme
libéral réformé et « rabbin le plus
dynamique et le plus connu aux Etats-Unis », vivait à
la fin du dix-neuvième et au début du vingtième
siècle. Notre amie Miriam Reik, de New York, lui a rendu
récemment un vibrant hommage, sur Universalist, un groupe
de dialogue pro-palestinien par courrier électronique.
Elle écrit:
« Le rabbin Isaac
Meyer Wise, lun des dirigeants juifs les plus importants
et les plus progressistes, était passionnément antisioniste.
Il affirmait que les idées de Herzl étaient si dangereuses
« quil était du devoir de tout juif authentique
de prendre une part active à leur destruction. »
Cela fait certes plaisir
à entendre
Mais le rabbin Wise et son école
de judaïsme rationaliste ont terriblement peu de choses à
nous inspirer pour les Jours de Crainte que nous traversons. Ses
paroles ont été gravées sur une plaque de
bronze apposée dans le Musée Mémorial de
la synagogue réformée new yorkaise Emanu-El: «
Le judaïsme réformé: une religion sans mystiques
et sans miracles, rationnelle, allant de soi, éminemment
humaine, universelle, libérale et progressiste. En parfaite
harmonie avec la science, lesprit critique et la philosophie
modernes, en totale syntonisation avec la liberté, la justice
et la charité universelles [1] ».
Mais une religion sans
mysticisme ni miracles, quest-ce, sinon la croyance pharisaïque
en ses propres droiture et élection? En effet, nous avons
besoin du miracle de la Charité Divine en raison des péchés
que nous confessons, précisément, en ces Jours de
Crainte. De plus, les juifs réformés, de nos jours,
sont généralement des sionistes enragés,
car le sionisme nest rien dautre que le dernier ersatz
de spiritualité encore disponible à la synagogue.
Cest dans cet esprit
que jai répondu à Myriam, qui mécrit
en retour:
« Vous voulez dire que vous préférez un attachement
mystique à la Terre Sainte, qui permet précisément
aux juifs den chasser les Palestiniens Vous ne pensez donc
pas que le respect rationnel pour le prochain, pour les autres
êtres humains, est une obligation dessence divine?
»
Mais il existe certainement une autre possibilité: quun
attachement mystique permette aux juifs dembrasser leurs
frères humains en la personne des Palestiniens. Le Dr.
Reik na pas eu cette idée, pour une bonne et simple
raison : elle comprend parfaitement comme nous tous
que lalternative mystique juive à lantisionisme
rationaliste du rabbin Wise ne peut être que le rabbin Ginzburg,
grand détracteur haineux des Goyim devant lEternel.
Lamour universel, non-discriminatoire, ne trouve aucune
alternative dans je ne sais quelle religiosité juive mystique,
car ce bon côté mystique du judaïsme nest
tout simplement plus du judaïsme.
En devenant universel,
le judaïsme se mue inéluctablement en christianisme,
sa religion sur.
Cest pourquoi on
trouve de bons juifs rationalistes et non mystiques, comme Wise,
de bons juifs rationalistes athées, comme le Dr. Reik ou
Lenni Brenner, et des juifs rationalistes exécrables, tels
Leo Strauss ou Allan Bloom de la Fermeture de lAme Américaine,
cette Bible des Néocons, ou encore leur disciple Paul Wolfowitz,
de la Guerre dIrak. Enfin, il est dexécrables
juifs spirituels, comme les rabbins colons qui sarrogent
les terres des Goyim. Mais, pour quelque mystérieuse raison,
il ny a aucun bon juif mystique spirituel. Cette raison,
la voici : un bon juif mystique spirituel, sil existait,
naurait plus rien dun juif.
Veillez, je vous en prie,
à ne pas confondre la religion avec ses contenus profonds
le niveau exotérique avec le niveau ésotérique.
Le rabbi Milgrom est entré dans Bethléem assiégée
; le rabbin Arik Asherman de lAssociation des Rabbins pour
les Droits de lHomme a ramassé les olives dentre
les dents des colons surarmés ; le rabbin Hirsch des Naturei
Karta est resté à Ramallah, auprès dArafat.
En dépit de lénorme différence entre
Asherman le réformiste et Hirsch lultra-orthodoxe,
tous deux suivent la ligne rationnelle du Gaon de Vilnius et de
Maimonide. Feu le professeur Yeshayahu Leibowitch, cet «
Urim & Tummim » du camp progressiste israélien,
admirait Maimonide, mais à la façon dont on vénère
une idole. Tout en appelant à la « fin de loccupation
», il soutenait allègrement lEtat juif, en
bon sioniste convaincu et en bon juif haïssant le Christ.
Il qualifia les mariages entres juifs et non-juifs de «
trahison », à linstar de cette Mme Golda Meïr
quil ne pouvait souffrir, même en peinture
Jai eu récemment
une longue et amicale conversation avec un juif orthodoxe non-sioniste,
membre de Eda Haredit, une organisation (appelons-la « chapelle
») proche des juifs antisionistes des Naturei Karta. Il
est tout autant imbu de la divinité des juifs que nimporte
quel rabbin colon, même sil pense que lon na
nul besoin dun Etat juif.
Plus nous pénétrons profondément à
lintérieur des niveaux de plus en plus mystiques
du judaïsme, plus nous découvrons des tendances fondamentalement
négatives. Le rabbin Cook, Lubawitch Rebbe, les rabbins
colons sont, de toute évidence, tout autant des mystiques
que le rabbin Yitzhak Ginzburg, et leur enseignement est plein
de haine, desprit de vengeance et dexclusivisme. Les
mystiques juifs dénient légalité humaine
entre juifs et non-juifs ; ils vont jusquà dénier
que nous descendons dancêtres communs : Adam et Eve
! Cest lune des raisons qui font que les juifs sont
si nombreux à être rationalistes : révoltés
à juste titre par ces abysses, ils sont néanmoins
incapables de trouver une spiritualité positive et de la
faire leur.
Il nexiste pas
de magnifiques et charismatiques rabbins mystiques comme les saints
ou les prêtres chrétiens, ou encore les musulmans
soufis. Passez au crible les siècles, et vous ne trouverez
pas un seul François dAssise juif. Le rabbin Shimon
bar Yohai, un grand sage, crédité de linvention
de la Cabale le « mysticisme » juif
était si plein de haine que « sa seule apparition
au coin dun bois faisait senflammer les arbres »,
nous informe le Talmud ! Martin Buber sest escrimé
à trouver quelques saints juifs pleins de charisme dans
la tradition hassidique, mais il a dû renoncer. Il raconte
lhistoire dun certain Besht, un rabbin hassidique
du dix-huitième siècle histoire qui contredit,
en apparence, ce triste constat, mais qui ne fait en réalité
quen apporter confirmation.
Le saint rabbin Besht
avait lhabitude de sortir de chez lui, presque chaque nuit,
et ses disciples hassidiques se perdaient en conjectures à
propos de ses escapades. « Sans doute senvole-t-il
nuitamment dans les cieux et converse-t-il avec Dieu et les anges
? » imaginaient-ils. Un jour, ils décidèrent
de se cacher et dobserver ce que faisait leur rabbin durant
ses escapades nocturnes. Ils le suivirent, et constatèrent
quil alla couper du bois, dont il alla déposer les
bûches devant la porte dune veuve Gentille esseulée.
Après quoi, il frappa à la porte et dit, en criant
presque, pour être entendu : « Cest Vassili
(un prénom exclusivement non-juif
) je vous
ai apporté un peu de bois, ma bonne dame ». Après
quoi, il sen alla.
« Voilà
un miracle bien plus considérable que simplement senvoler
dans les cieux ! », se dirent les disciples.
Plus quun miracle,
cétait surtout une transgression, daprès
les idées juives, car un juif nest autorisé
à aider un Gentil que si sa bonne action peut être
en quelque chose « bonne pour les juifs ». Non seulement
cette veuve était une personne de peu, mais Besht avait
même omis que dis-je, il avait délibérément
refusé dapporter aux juifs un quelconque bénéfice
qui aurait pu découler, pour eux, de sa bonne action, en
se faisant passer pour quelque chrétien charitable. Ce
faisant, il se rapprochait dangereusement de Celui qui a enseigné
: « Ne faites pas la charité au vu et au su des autres.
Lorsque vous donnez au nécessiteux, ne lannoncez
pas avec tambour et trompettes. Bien loin de là, faites
en sorte que votre main gauche ignore ce que fait votre main droite
» (Mathieu, 6).
La bonne action consistant
à faire don du fruit de son travail à un étranger
dans le besoin na rien pour surprendre un chrétien
ou un musulman. Ils verraient en cet acte un comportement approprié
et naturel, certes louable, mais aucunement exceptionnel. Saint
Martin a donné son manteau à un pauvre qui allait
nu par une nuit glaciale dhiver, et il est resté
en chemise, tandis que Saint Bernard faisait don de toutes ses
immenses propriétés aux nécessiteux. Ni lun
ni lautre ne se sont un quart de seconde demandé
si les pauvres quils secouraient appartenaient, ou non,
à lEglise. Et il est notoire que les missions chrétiennes
de bienfaisance en Terre Sainte, écoles ou hôpitaux,
aident aussi bien les musulmans et les juifs que les indigènes
chrétiens dans le besoin. Mais pour les juifs, le comportement
on ne peut plus naturel du rabbin Besht représente le miracle
suprême et lacte le plus extraordinairement anomal
qui soit.
La prise de conscience
de ce travers maintient beaucoup de bons juifs à lécart
de toute quête spirituelle. Ils ne voient quun seul
choix possible, entre le « Nous avons gagné. Bouffons
! » des rationalistes, et la sombre mystique du chauvinisme
juif alors, ils restent à lécart. Cest
tragique, car bien que les gens essaient de trouver des ersatz
de spiritualité dans la politique, le sexe, la lutte pour
le pouvoir, la vraie chose dont tout un chacun ait un réel
besoin, cest la spiritualité. La spiritualité,
ça vous donne autrement plus de peps que lhéroïne!
Cela serait encore plus
tragique, si vous, qui êtes les gens les meilleurs et les
plus spirituels que je connaisse, restiez à errer dans
le désert de la rationalité. Le désert est
un endroit plein de danger, car Mammon aime les lieux où
lesprit est mort. Cest pourquoi Dieu est indispensable,
mais on ne saurait trouver le chemin vers Dieu en suivant des
rabbins, ni leurs serviteurs obéissants qui se font passer
pour les « chrétiens évangélistes »
quils ne sont évidemment pas.
Il est tout à
fait possible davoir le meilleur des deux mondes à
la fois : prôner la fraternité entre les Hommes,
en rejetant la couvée maléfique des néocons
et des néo-libéraux, et être avec Dieu. Cest
exactement ce que le Pape prêche, cest ce que mon
pope orthodoxe local, Frère Atallah Hanna prêche,
et cest ce que tant de clercs musulmans prêchent.
Certes, il ny a
pas un seul rabbin qui prêche cela, mais personne ne vous
oblige à vous enticher dun rabbin!
La Synagogue est devenue
un club de gens fortunés, un grand soutien du lobby israélien
Aipac et de lAntiDefamation League. La Synagogue de Satan
dont parle Saint Jean est devenue aujourdhui la Synagogue
de Sharon. Mais les portes de lEglise sont grand ouvertes
pour vous accueillir. Au lieu de tenter de créer quelque
secte douteuse, mais exclusivement juive, vous pouvez marcher
dans les pas des premiers apôtres et venir rejoindre, avec
vos voisins, une unique communauté de croyants, car le
Christ est, en réalité, Ce que les juifs appellent
« Israël ».
Même les colons
juifs fondamentalistes ne sont pas intrinsèquement mauvais.
Eux, au moins, ne sont pas des adorateurs de Mammon. Par erreur,
ils recherchent le sens mystique de la vie avec force phylactères
et mitraillettes
Mais ils peuvent trouver la lumière,
en suivant simplement deux commandements de la Torah : «
Tu aimeras Dieu de tout ton cur [2] », ce qui veut
dire : « Tu aimeras Dieu, et non plus lauto-adoration
des juifs par eux-mêmes », et « Aime ton prochain
[3] », expression dans laquelle « le prochain »
désigne nimporte quel être humain, y compris
les Samaritains et les Palestiniens ! Ils peuvent envisager le
retour des réfugiés palestiniens, ces descendants
avérés de lIsraël antique, dans leurs
foyers ancestraux, condition requise de la renaissance messianique,
au même titre que le retour des tribus (juives) dispersées.
Car il est dit : « des étrangers se mêleront
à eux, et ils suniront à la Maison de Jacob
[4] ». Cela transformera leur sombre mysticisme pessimiste
en un mysticisme despoir et de salut, car un juif doit descendre
dans les profondeurs sombres du mysticisme juif pour trouver la
source de toute grâce et franchir enfin la ligne avant de
sélancer vers la spiritualité lumineuse et
universelle du Christ. Cette issue heureuse a été
entraperçue par les rabbins Akiba, Besht et Nahman.
Elle a été vérifiée par Saint Paul
et par le Grand Rabbin de Rome, (Israël) Eugenio Zolli (1881-1956).
Feu le disciple de Sigmund
Freud, le Dr Theodore Reik (qui, notons le en passant, était
le papa de ma correspondante, Dr Miriam Reik) a écrit que
les juifs font et refont sans relâche les mêmes erreurs
en suivant le modèle archétypal de la Bible, ce
qui fait quils se retrouvent sempiternellement dans les
mêmes difficultés. Cest là un comportement
par trop humain, car les criminels sont enclins à retourner
en prison et une femme violée est susceptible dêtre
à nouveau victime dun viol. En blâmant constamment
autrui et en se trouvant entre eux toujours des circonstances
atténuantes, les juifs rendent cette routine répétitive
plus encline à se renouveler.
Cela devrait inquiéter
les juifs américains, car leur direction suit la voie dangereuse
suivie par Joseph lorsquil aida Pharaon à faire des
Egyptiens ses esclaves, à la manière dont les néocons
et les néo-libéraux sactivent à lasservissement
de lAmérique et du monde. Cela devrait inquiéter
les juifs dIsraël, car ils traitent impitoyablement
leurs voisins et ils foulent leurs pauvres aux pieds. Cela devrait
inquiéter les juifs partout ailleurs aussi, car le soutien
quils apportent à Israël et aux Etats-Unis va
amener leurs voisins à penser : « Si une guerre se
déclare, ils vont travailler pour lennemi »
(Exode 1:10).
Les juifs ont leur mode
de comportement, et il ne saurait être changé sur
un claquement de doigts, grâce au simple expédient
consistant à changer de pays.
Il y a pire: nous constatons ce comportement indigne de nos propres
yeux, et nous ne pouvons en rejeter la faute sur qui que soit
dautre. Cest pourquoi nous ne trouvons nulle place
en une quelconque synagogue, car la place y est réservée
aux Derschowitz et consorts, ces gens capables de blanchir le
coupable et de blâmer linnocent. Ne vous arrêtez
pas au seuil dune synagogue, car vous êtes saints
et justes !
Quittez les foules adoratrices
de Sharon qui se pressent au Mur des Lamentations, et venez dans
la grande Eglise de la Résurrection.
Aujourdhui, comme
il y a deux mille ans, le temps est venu pour vous, ô vous,
le Reste dIsraël, de trouver votre voie vers le Christ.
[1] :
When Victims Rule, www.jewishtribalreview.org
[2] : Deutéronome 6:5 , Luc 10:27.
[3] : Lévitique 19:18, Luc 10:27.
[4] : Isaïe 14:1