L’Argentine : le pays clé dans le
cadre d’un nouveau complot contre l’Iran
par José Petrosino et Oscar Abudara Bini
on
Shamireaders, 25.03.2007
Traduit
de l’anglais par Marcel Charbonnier
En préparation à leur
agression contre l’Iran, les Etats-Unis accusent ce pays d’avoir
fait sauter à la bombe l’ambassade d’Israël et e centre
communautaire juif AMIA à Buenos Aires, en Argentine. Jose
Petrosino et le Dr. Oscar Abudara Bini ont enquêté sur ce
montage, et ils dénoncent ici les véritables auteurs des
attentats, lesquels ne se trouvent assurément pas à Téhéran…
Sommaire :
I Le
contexte ;
II
Fondements et
points de départ nécessaires pour comprendre le terrorisme ;
1 –
Il faut écouter Bugs Bunny
2 –
Le terrorisme des années 1990 : théories officielles
obligatoires du complot VS hypothèses d’enquête
3 –
Interpol dénonce des pressions et des tentatives d’obstruction
et de perversion de son fonctionnement
4 –
Beaucoup de gens s’expriment
5 –
L’enquête argentine est une farce
6 –
Jusqu’à quel point l’Argentine peut-elle dire la vérité ?
7 –
Combien de faux attentats, à des fins de diversion ?
8 –
Des responsables du gouvernement américain viennent en Argentine
9 –
Zbigniew Brzezinski alerte sur le besoin qu’ont les Etats-Unis
de procéder à un nouvel auto-attentat
10 –
Les choses telles qu’elles se présentent
11 –
Israël et les Etats-Unis
12 –
le rôle du Venezuela dans la lutte contre le terrorisme
13–
L’Argentine se réveille – de la droite vers la gauche
14 –
Enfin, le débat s’instaure parmi les hommes de religion
15 –
Des raisons d’Etat dans les attentats, et dans leur couverture
16 –
Trois hypothèses sur « qui a fait le coup ? »
17–-
Nous pouvons commencer à enquêter sur les autres pistes
internationales
18 –
Pourquoi il faut rayer l’Iran de la carte
19 –
L’invasion de l’Iran serait-elle sans risque ?
20 –
Le général israélien Rabin et le leader palestinien Arafat sont
ressuscités, et Bill Clinton fait son come back
21 –
En conclusion, l’horizon est favorable
22 –
Si vous vous en foutez…
23 –
Comment pouvons-nous espérer sortir du marécage des deux
attentats terroristes ? Chemin de croix judiciaire versus
décision politique
I Le contexte
L’ambassade d’Israël à
Buenos Aires (Argentine) a été la cible d’un attentat à la bombe
le 17 mars 1992, une camionnette, conduite par un kamikaze et
chargée d’explosifs s’étant (selon la version officielle au
moment des faits) écrasée sur la façade du bâtiment et ayant
déflagré, la détruisant totalement. L’explosion fit 29 tués et
242 blessés. L’attentat contre l’AMIA – Association de l’amitié
israélienne -, également à Buenos Aires, le 18 juillet 1994, fit
quant à lui 85 victimes.
Les
auteurs n’ont pas été retrouvés. Tous les suspects appartenant à
la « connexion locale » (dont plusieurs membres de la Police
provinciale de Buenos Aires) furent trouvés innocents, en
septembre 2004. Quelques tentatives pour impliquer dans ces
attentats vingt diplomates iraniens échouèrent : tous ceux qui
avaient été arrêtés furent relâchés, aucun ne fut mis en examen.
Récemment, le 25 octobre 2006, sous la pression conjointe
américano-israélienne, un procureur juif, Alberto Nisman, décida
de réitérer les tentatives pour accuser le gouvernement iranien
d’avoir piloté ces attentats, et la milice Hezbollah d’en avoir
assuré la mise en œuvre. En vain.
Scandale n° 1
– 2003 : le juge Galeano, cerveau du procès de l’attentat contre
l’AMIA, publie un mandat d’arrêt dirigé contre un diplomate
iranien, Hade Soleimanpour, ambassadeur d’Iran en Argentine en
1994 [au moment des faits, ndt]. Soleimanpour fut arrêté en
Angleterre, aucune preuve ne fut trouvée, et on dut se
contraindre à le libérer, après versement de dommages.
Scandale n° 2 –
2005 : le juge Canicoba Corral rejoue le même coup que Galeano.
Par 100 voix contre 5, Interpol rejette l’accusation, une fois
encore, en raison du manque de preuves.
Gros
scandale
– 2007 : Interpol dénonce publiquement certains membres du
Congrès des Etats-Unis, ainsi que le quotidien Washington
Times, pour avoir tenté d’exercer à son encontre un chantage
et de contraindre l’organisation internationale à lancer des
mandats d’arrêts contre plusieurs Iraniens.
Pression internationale
– février 2007 : des officiels gouvernementaux états-uniens se
rendent en Argentine afin de contraindre notre pays à accuser
les ayatollahs de la perpétration des attentats.
Ne
serait-on pas en train de nous impliquer dans une guerre
annoncée contre l’Iran ? L’Argentine y participera-t-elle, dans
cette guerre où des armes nucléaires risquent d’être utilisées,
pour la première fois depuis Hiroshima ?
Interpol
saura-t-il résister à la pression d’Israël, des Etats-Unis ET de
l’Argentine ? Peu probable.
Ce qui
suit est une lettre ouverte aux musulmans, aux juifs et aux
catholiques, aux responsables du gouvernement argentin, au
peuple argentin et aux futures victimes iraniennes, catholiques
et juives qui ne manqueront pas de tomber si l’agression est
mise à exécution.
II Fondements et
points de départ nécessaires pour comprendre le terrorisme
1 –
Il faut écouter Bugs Bunny
Analysant les mandats d’arrêts requis par le procureur de
district Nisman « justifiant » l’attaque contre l’Iran, le
journal juif d’Argentine Nueva Sion pose la question
ironique suivante : « Quoi de neuf, doc’ ? » Si tous les
individus inclus dans la requête de Nisman figuraient déjà sur
le mandat d’arrêt lancé par Galeano, alors « quoi de neuf,
doc’ ? » De nouvelles preuves ? Cette même personne qui clame
aujourd’hui faire une énorme découverte l’avait déjà découverte
avant, et cette découverte avait déjà fait un flop.
Mais si,
cette fois-ci, il ne requiert plus les mandats d’arrêts des
autres vingt « suspects » qu’il avait requis auparavant : quoi
de neuf, doc’ ?
Naguère,
selon Nisman, il y avait des preuves, et aujourd’hui, il n’y en
a plus ? Ou bien alors, ces anciennes « preuves » se sont
effondrées ? Nueva Sion perd patience : « Pourquoi,
plutôt, n’arrêtez-vous pas de délirer, et ne remettez-vous pas
Galeano au travail ? »
2 –
Le terrorisme des années 1990 : théories officielles
obligatoires du complot VS hypothèses d’enquête
Il y a
deux types d’approche des attentats terroristes contemporains.
Une approche israélienne, américaine, britannique et argentine
(Menem). D’après ces « théories obligatoires officielles »,
quelques secondes après l’attentat, « le gouvernement sait » que
ce sont des musulmans qui ont fait le coup.
Au
contraire, les enquêteurs européens, argentins et américains
sont arrivés à la conclusion que les attentats perpétrés à
Buenos Aires, à Madrid, à Londres et à New York peuvent être du
type « diversion » : il peut s’agir d’attentats effectués afin
de pouvoir accuser un gouvernement étranger, et ainsi justifier
une guerre contre lui.
3 –
Interpol dénonce des pressions et des tentatives d’obstruction
et de perversion de son fonctionnement
« … le
Washington Times déforme les faits relatifs à
l’assistance apportée par Interpol aux autorités argentines dans
l’enquête sur l’attentat contre l’AMIA. Dans l’article en
question, il est affirmé de manière erronée qu’Interpol ne
respecte pas ses propres règles dans la résolution du problème.
Ces affirmations sont incorrectes, concernant l’aide fournie par
Interpol dans l’enquête sur l’affaire AMIA, ainsi qu’en ce qui
concerne les allégations au sujet d’Interpol violant ses propres
procédures. L’Argentine a requis d’Interpol qu’il publie des
Notes Rouges (des mandats d’arrêt) à l’encontre de l’ancien
président iranien et de sept autres Iraniens. L’Iran a rejeté
cette requête en déclarant qu’elle impliquait des motivations
politiques et qu’elle était fondée sur des accusations infondées
et sans preuves ; par conséquent, l’Iran déclare que le fait, de
sa part, d’agréer aux requêtes de l’OCN d’Argentine, irait à
l’encontre des règles d’Interpol. Ceci a donné lieu à un litige
entre les deux pays membres d’Interpol. L’article du
Washington Times est fondé sur un communiqué de presse
publié par deux membres du Congrès des Etats-Unis… non seulement
la procédure actuelle d’Interpol respecte scrupuleusement nos
règlements, mais bien mieux encore, le Congrès et les autres
institutions américaines concernées devraient soutenir
l’organisation internationale, plutôt que l’attaquer. Cette
manière de procéder garantit aux citoyens américains et au monde
entier qu’aucun pays ne sera en mesure d’utiliser Interpol afin
d’arrêter le président, le secrétaire à la défense, le
secrétaire d’Etat (affaires étrangères, ndt), le secrétaire à la
présidence, un soldat, un supplétif rémunéré, une personne
effectuant une mission humanitaire, un employé d’une compagne
privée ou toute autre personne, sans que l’administration de son
pays d’origine n’ait eu l’opportunité de faire une déclaration.
Récemment, une information a circulé à propos d’un procureur de
district espagnol, qui a requis des mandats d’arrêts à
l’encontre de trois soldats américains au sujet de l’assassinat
présumé d’un cameraman (l’Espagnol Couso), durant les combats en
Irak, en 2003 [en fait au balcon de l’Hôtel Palestine, ndt.]. Au
cas où cette requête serait soumise à Interpol, les Etats-Unis
ne seraient-ils pas désireux de s’assurer qu’Interpol étudiera
la question de manière exhaustive avant de publier les notes
rouges (mandats d’arrêts) correspondants ? Bien sûr que si ! »
Signé :
Ronald K. Noble, Secrétaire général d’Interpol
[
http://www.interpol.int/Public/News/2007/RonaldNoble20070124Es.asp
]
4 –
Beaucoup de gens s’expriment
« Les
gouvernements n’ont pas agi à la hauteur des circonstances : des
témoins nouveaux sont apparus juste avant des dates
anniversaires, des opérations de renseignement, des cassettes
sont apparues, puis ont disparu… l’argent provenant d’une caisse
noire livré en temps opportun a eu pour effet que les médias ont
répété automatiquement les versions que les gens au pouvoir
voulaient leur voir diffuser » [Jorge Lanata, Diario Perfil,
Buenos Aires]
« Un
rapport taillé sur mesure pour Bush et Israël. Nisman satisfait
aux requêtes adressées à Kirchner par le Département d’Etat,
l’ambassade d’Israël et les organisations juives américaines
[Laura Ginsberg, parente d’une des victimes, association APEMIA]
« … la
« guerre mondiale anti-terroriste » déclenchée par les
Etats-Unis nous inclut. Avec ce rapport, l’intention des
Etats-Unis d’intervenir dans notre propre territoire, à
l’intérieur de la Triple Frontière, va acquérir une nouvelle
force… le fait que ce soit une région stratégique ne doit rien
au hasard : cela est dû à sa proximité avec d’importantes
ressources naturelles, comme l’Acuifero Guarani l’Amazone »
[Sergio Zera]
« La
résolution… ne vise en rien à progresser dans la recherche d’une
« vérité » ou d’une « justice », en rapport avec l’attentat
contre l’AMIA, mais bien à satisfaire les exigences politiques
des Etats-Unis et du lobby pro-israélien » [Sergio Yunez, IAR
Noticias]
« L’affaire de l’attentat contre l’AMIA est lourde de leçons…
tant le peuple que les responsables gouvernementaux doivent
comprendre l’étendue de l’intervention des associations
sionistes dans leur système judiciaire, dans leur appareil de
sécurité, et même au sein de leur gouvernent » [Iván Reyes Ato,
journaliste, Piura, Pérou]
« Du
danger de jouer avec le feu. Un seul fait indique que le rapport
du procureur (de district) Nisman devrait être analysé avec
attention : les huit Iraniens à l’encontre desquels des mandats
d’arrêt avaient été requis, hier, par le juge Canicoba Corral
étaient déjà concernés par une requête similaire formulée en
2003 par Nisman lui-même au prédécesseur de Canicoba Corral,
Juan Jose Galeano, aujourd’hui mis en examen. Dans un cas tel
celui de l’AMIA, rempli de mensonges, de montages
journalistiques, de fausses découvertes et d’un énorme déficit
de preuves, on doit faire preuve de la réserve la plus extrême.
Et encore plus dans le cas présent, étant donné que le rapport
d’enquête ne contient rien de nouveau qui soit en rapport avec
la possible préparation de l’attentat, et qu’il tient à affirmer
que certaines hypothèses auraient été démontrées, alors que la
vérité, c’est qu’elles ne l’ont pas été, comme celle concernant
Ibrahim Hussein Bero, possible conducteur kamikaze. Sur la base
des 801 pages – dont 250 sont consacrées à des généralités et à
l’exposé du contexte – le gouvernement sera confronté à un
dilemme très risqué. Quoi qu’il décide, sa décision lui vaudra
de puissants ennemis. » [Jorge Urien Berri, La Nación].
« Washington tente de réécrire l’histoire des attentats de
Buenos Aires. Tout en s’efforçant de fournir des fondements à
leurs accusations contre des musulmans, les Etats-Unis sont en
train d’essayer d’exploiter le souvenir des attentats perpétrés
en 1992 et en 1994 dans la ville de Buenos Aires. De fait, la
plupart des bases de données continuent à attribuer ces crimes
au Hezbollah ou à l’Iran. Mais malgré cela, plus personne
n’apporte plus foi, désormais, à ces accusations [fallacieuses],
et la justice argentine elle-même est en train de s’orienter
vers une piste israélienne. Par conséquent, Washington est en
train de mettre la pression pour clore une enquête qui commence
à devenir inconfortable » [Thierry Meyssan, Réseau Voltaire,
France]
5 –
L’enquête argentine est une farce
Si vous
étudiez le travail de l’enquêteur espagnol Del Pino, vous
constaterez une étrange similitude avec les attentats d’Atocha
[attentats perpétrés dans des trains en 2004, en gare d’Atocha,
à Madrid, ndt]. Désirez-vous faire connaissance avec le frère
jumeau de la fausse camionnette Ford utilisée dans l’attentat
contre l’ambassade d’Israël, et la fausse camionnette Traffic
utilisée dans l’attentat contre l’AMIA ? Voici le faux sac à dos
que ces « demeurés de terroristes ont abandonné » dans la gare
espagnole de Vallecas, dans la banlieue de Madrid !
Pour le
show britannique digne de l’humoriste Benny Hill, lisez les
articles du professeur américain James Petras sur les mensonges
concernant les explosifs liquides. Les Etats-Unis font tout dans
le style hollywoodien, si bien que « leurs » attentats contre le
Pentagone et les Tours Jumelles [du World Trade Center, ndt]
furent vraiment spectaculaires et télégéniques. Pour l’instant,
l’Amérique est le seul pays dans lequel les avocats, les
associations, les artistes et les journalistes affirment qu’il y
a eu un auto-attentat perpétré par le gouvernement. Les premiers
Argentins à avoir enquêté sur les auto-attentats du 11 septembre
2001 [à Washington et à New York, ndt] sont Walter Graciano,
Victor Ego Ducrot et Carlos Suarez. Consultez les études
réalisées par des organisations comme Réseau Voltaire, par
Thierry Meyssan et Andreas von Bülow (des enquêteurs européens)
sur internet.
Consultez également Reopen 9-11, Jimmy Walters, William
Rodriguez, Stanley Hilton et d’autres, aux Etats-Unis. Il n’est
pas jusqu’au roi du rap et du hip hop, Eminem, qui n’ait eu un
succès remarquable avec une chanson qui dit : « Bush a descendu
les tours ». Vous pouvez en savourer la video au lien ci-après :
http://www.prisonplanet.com/articles/october2004/261004eminemvideo.htm
6 –
Jusqu’à quel point l’Argentine peut-elle dire la vérité ?
L’Argentine a reconnu, devant la commission interaméricaine de
l’OEA, sa culpabilité dans la dissimulation d’informations ;
elle n’a pas dit qu’elle mettrait fin à cette pratique, ni qui
est en train de couvrir qui, ni pour le compte de quels intérêts
nationaux et internationaux elle agit. Or, grâce à
l’ « utilisation » qui est faite de ces attentats en vue
d’attaquer l’Iran, nous savons à qui ces atrocités peuvent être
utiles. Dans l’ABC de la criminologie, on trouve la question à
64 000 dollars : « A qui profite le crime ? »
7 –
Combien de faux attentats, à des fins de diversion,
ne sont-ils pas attribués par les enquêteurs internationaux au
Hezbollah, à l’Iran, à Israël et aux Etats-Unis ! Aucune enquête
sérieuse n’accuse le Hezbollah ni l’Iran d’attentats de
diversion dans le monde occidental. En revanche, la liste des
coups tordus attribués à Israël ou aux Etats-Unis est
impressionnante. Une recherche avec les mots-clés « false
flag+mossad » ou encore « false flag+CIA », par exemple sur
Google, donne une liste de résultats ahurissante…
8 –
Des responsables du gouvernement américain viennent en Argentine
Ils sont
venus afin d’obtenir que les Arabes et les Perses soient
accusés, ceci dans le but d’utiliser ces accusations pour
motiver leur agression contre l’Iran.
A-t-on
jamais vu un tel niveau d’interférence ? Mais aucun homme
politique, aucun membre du Congrès, aucun journaliste n’a posé
de question à son sujet. Imaginez un ministre argentin de la
Justice allant aux Etats-Unis afin d’exiger que l’on avance dans
un procès contre Bush, suspecté d’avoir provoqué les attentats
contre les Tours Jumelles ?
9 –
Zbigniew Brzezinski alerte sur le besoin qu’ont les Etats-Unis
de procéder à un nouvel auto-attentat.
Tout
d’abord, les ministres britanniques Michael Meacher et Robin
Cook, puis l’ancien ministre allemand Andreas von Bulow.
Aujourd’hui, l’ancien conseiller de l’ex-président Carter alerte
sur une attaque de diversion dont les Etats-Unis ont besoin afin
de trouver une meilleure justification pour attaquer l’Iran. Les
enquêteurs argentins, chiliens, français, allemands, anglais,
mexicains et américains qui considèrent que les attentats du 11
septembre furent des auto-agressions ou des attentats de
diversion utilisés dans le cadre du premier coup d’Etat aux
Etats-Unis et également pour attaquer l’Iran, sont accusés
d’être des affabulateurs et des tenants des théories du complot.
Osera-t-on qualifier quelqu’un comme Brzezinski d’affabulateur,
lui aussi ? Improbable. Une telle autorité en matière de
politique internationale soutient les enquêtes affirmant que les
attentats en Argentine, à Londres, à Madrid et à New York
étaient des opérations internes, de diversion. Attendra-t-on
qu’un troisième attentat se produise en Argentine, afin
d’accuser le Hezbollah, l’Iran, ou Mahomet lui-même ?
10 –
Les choses telles qu’elles se présentent
Israël
et les Etats-Unis admettent – surpassant Hitler en cynisme –
qu’ils utiliseront l’arme atomique pour attaquer l’Iran, un pays
qui risquerait d’obtenir l’arme atomique dans l’avenir.
11 –
Israël et les Etats-Unis
Que se
passe-t-il, dans les pays qui sont en train de mettre la
pression sur l’Argentine pour cacher la vérité ? Quelle est leur
politique, pourquoi ont-ils besoin d’une guerre permanente, vers
où pouvons-nous nous orienter pour obtenir de l’information [à
ce sujet] ? Nous, les Argentins, nous ne savons qu’extrêmement
peu de choses. Pour une analyse critique de la politique
israélienne, il faut commencer par lire les intellectuels juifs
comme Noam Chomsky, Jeffrey Blankfort, Gilad Atzmon, Israël
Shamir, notamment.
Dans un
livre publié récemment, l’ancien président Carter a dénoncé
Israël, qu’il a mis sur le même plan que l’Afrique du Sud sous
régime d’apartheid, en matière de racisme ; Vargas Llosa a
décrit en détail l’assassinat brutal de Palestiniens, après un
voyage effectué en Israël. Mais les journalistes, les hommes
politiques et les intellectuels argentins ont trop peur pour
pouvoir s’exprimer ouvertement.
N’attendez surtout pas des médias argentins qu’ils vous
informent sur ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis ;
vous devrez aller chercher cette information par vous-mêmes.
L’acteur Sean Penn a raison : « Nous avons engagé la procédure
de destitution à l’encontre de Bill Clinton pour une fellation
accordée par Mlle Lewsinki, et nous n’osons rien faire contre
Bush, qui ne cesse de mentir à propos d’attentats terroristes
commis aux Etats-Unis, de la guerre d’Afghanistan, du cyclone
Katrina, sur la guerre contre l’Irak, ni, aujourd’hui, d’une
possible invasion de l’Iran ! »
Si vous
voulez conserver votre tranquillité d’esprit, continuez à lire
les journaux argentins, à regarder les infos et Big Brother à la
télé. Si, au contraire, vous voulez la vérité (en espagnol),
vous pouvez consulter les sites de Rebelion, du Réseau
Voltaire [Red Voltaire], d’IAR Noticias, Reopen
9-11, consulter les articles de Stanley Hilton, d’Alex
Jones, d’Andreas von Bulow, de William Rodriguez, des
Scientifiques pour la vérité, etc. Autant vous dire que vous ne
risquez rien : la prolifération des enquêtes concordantes est
époustouflante…
12 –
le rôle du Venezuela dans la lutte contre le terrorisme
L’administration Kirchner a donné l’occasion au président Chavez
à dire ce que devrait dire le monde quand Bush vient en Amérique
du Sud. Les congressistes partisans de Macri [chef du parti de
droite « Pro »], après avoir organisé des « centaines de
manifestations visant à arrêter l’engagement de l’Argentine dans
la couverture d’attentats terroristes et dans la guerre en
préparation contre l’Iran » (nouvelle ironie), sont aujourd’hui
gênés parce qu’un Vénézuélien vient ici protester, dans les
termes où nous devrions le faire nous-mêmes. Le cas de Lavagna
[ancien ministre de l’économie du président Duhalde, ndt] est
pire : il ne demande aucune aide ni ne dit rien au sujet des
interférences et des relations véritablement incestueuses [du
gouvernement argentin avec celui des USA, jadis qualifiées de
« charnelles » par le président Menem, ndt] . La position de
Carrio [députée respectée pour son courage, ndt.], sur ces
questions, est détestable.
On cache
aux citoyens argentins que les enquêteurs américains se sont
tournés également vers le Venezuela pour lui demander une aide
similaire. Des membres de Reopen 9-11, une des plus importantes
associations enquêtant sur les auto-attentats des Tours
Jumelles, Jimmy Walter et William Rodriguez ont obtenu du
parlement vénézuélien qu’il remette en question l’histoire
officielle desdits attentats et qu’il ouvre une enquête
indépendante.
Pourquoi
les Américains s’adressent-ils au Venezuela pour obtenir de
l’aide ? Mais parce que les conditions n’existent pas, pour
l’instant, aux Etats-Unis, qui permettraient d’enquêter sur
l’éventuelle implication de Bush dans ces attentats et sur la
possible complicité d’Israël. Si vous vous sentez assez fort
pour le supporter, voyez la preuve fournie par Reopen 9-11 et
d’autres associations sur les tenants et les aboutissants qui
font que Bush est très vraisemblablement l’auteur des attentats
du 11 septembre. Vous pouvez aussi consulter les articles
dénonçant l’éventuelle complicité israélienne dans cette affaire
et prendre connaissance de la liste des espions israéliens qui
ont été effectivement arrêtés par le FBI.
13–
L’Argentine se réveille – de la droite vers la gauche
Dans le
quotidien de gauche La Nacion, Sanchez Zinni rappelle que
les jeux, contre l’Empire, se terminent généralement mal, pour
beaucoup de gens. Une ambassade de gauche (composée de l’homme
politique Pablo Cafiero, du prêtre Farinello et de l’homme
politique populaire Luis D’Elia) s’est rendue en Iran, afin de
soulever les deux parties du problème impliquant l’Argentine.
L’une, c’est l’attaque atomique, et l’autre, c’est la fausse
accusation de terrorisme lancée contre les Iraniens, à propos de
l’attentat contre l’Amia.
Après le
terrorisme d’Etat des années 1970, nous sommes passés à la
guerre contre l’Angleterre ; après le terrorisme d’Etat des
années 1990, nous sommes impliqués dans une guerre nucléaire
tout à fait plausible contre l’Iran. Il s’avère que les
gouvernants argentins sont champions du vol et de la corruption,
mais ce sont des loosers dès lors qu’il est question de
politique internationale affectant le patrimoine du pays.
14 –
Enfin, le débat s’instaure parmi les hommes de religion
Le très
progressiste rabbin Dr. Bergman a critiqué le voyage du Père
Farinello en Iran, et il a obtenu rapidement le soutien de
l’évêque de Quilmes. Ce dernier, qui est (donc) le supérieur de
Farinello, a dit que le voyage du prêtre en Iran était une
initiative personnelle et il a mis les points sur les ‘i’,
disant que « la cause de la paix et de la justice relèvent de la
mission de l’Eglise, qui encourage le dialogue entre les peuples
et les religions. »
Si vous
prenez au pied de la lettre les déclarations de l’évêque, le
fait de se rendre en Iran pour y exprimer la vérité évidente (à
savoir que la justice argentine est suspecte) serait
anti-catholique. Et éprouver de l’affection et de la solidarité
envers les possibles futures victimes d’une attaque atomique –
c’est-à-dire des millions de musulmans, de nombreux catholiques
et juifs – ça, c’est contraire au dialogue entre les peuples et
les religions… Il faudrait comprendre également qu’établir une
communication avec un peuple diabolisé, ça n’est pas encourager
le dialogue entre les peuples argentin et iranien, ni entre
leurs religions…
Si nous
continuions (seulement pour des raisons polémiques, car ne nous
ne pensons pas que l’Eglise pourrait adhérer à ces idées), nous
devrions faire la déduction qui s’impose. A savoir : si nous
soutenons l’ignominie de l’enquête sur les attentats contre
l’ambassade d’Israël et l’AMIA, si nous accusons connement tout
Argentin ou tout Arabe que nous désignent Israël et les
Etats-Unis, si nous nous embarquons dans des croisades
délirantes et suicidaires contre le monde musulman, si nous
renonçons à notre politique ancestrale de dialogue
interconfessionnel, tout cela serait cohérent avec l’Eglise. Et
s’engager joyeusement dans une incursion atomique contre un pays
aux antipodes supposé être un des plus démocratiques du monde
musulman, cela serait, aussi, agir en bon catholique argentin !
Regardons les choses en face, en réévaluant les sources avérées
de l’inspiration catholique telles que les ont données les Pères
de la Nation. Après avoir traversé les Andes, et quelques heures
après le combat du général San Martin contre les partisans de la
tutelle espagnole, celui-ci oeuvrait avec ses aumôniers pour
mettre la cause de la liberté de l’Amérique en harmonie avec
Dieu et avec le christianisme des Argentins. Les Espagnols
faisaient d’ailleurs la même chose au moment, et si nous étions
dans le même contexte, aujourd’hui, tout catholique saurait
quelle église fréquenter (il en va de même pour les musulmans et
pour les juifs).
L’Eglise
argentine a « pris son temps » au temps du terrorisme d’Etat
durant les années 1970, et encore après, elle s’est tout
simplement compromise dans la connivence avec les militaires
pratiquant disparitions et tortures (voir le livre de
Verbitsky). Nous prions afin qu’une ignominie telle que celle-là
ne se reproduise plus jamais. De notre point de vue, le voyage
du Père Farinello est conforme au désir de dialogue entre
peuples et entre religions, à la cause de la paix mondiale et de
la justice contre les attentats terroristes.
Que n’a
pas fait le Père Farinello, et qu’il aurait dû faire ? L’absence
qui brille dans l’obscurité n’est pas sa faute. La réunion qu’a
tenue l’humble prêtre argentin avec des religieux musulmans et
des rabbins a eu d’autant plus d’éclat, en l’absence du rabbin
argentin. Vous pouvez être certains qu’un rabbin argentin
participera au prochain voyage à Téhéran !
15 –
Des raisons d’Etat dans les attentats, et dans leur couverture
En temps
voulu, nous avions salué la position de Kirchner, quand il avait
mis le holà à l’impétuosité de Bush à Mar del Plata, le
président américain tentant de nous mobiliser derrière sa folie,
sous le prétexte qu’il considérait le terrorisme « exactement de
la façon dont il le percevait ». Tout le monde dit que le
président [argentin] et son épouse ont été les cibles de
manœuvres de coercition aux Etats-Unis et de la part des
Etats-Unis et d’Israël bien plus fortement et effrontément que
ne le dénonce Interpol même. Les hommes politiques de
l’opposition ne font pas le moindre commentaire à ce sujet, ils
ne défendent pas non plus notre pays contre une telle
interférence et une telle manipulation de l’institution
présidentielle argentine. Macri, Telerman, Filmus, Carrio, Lopez
Murphy, Lavagna et d’autres n’ont pas dit un mot. Kirchner
aurait-il pu faire beaucoup plus ? Oui, mais à condition que
l’on dise au peuple toute la vérité connue au sujet de la
pression internationale visant la couverture des attentats, la
manipulation des juges, l’achat de faux témoins et que sais-je
encore, mais essentiellement, au sujet de l’implication dans une
guerre, à laquelle le pays est confronté. Qui a réellement
perpétré ces attentats, et comment ce problème peut-il être
résolu ?
16 –
Trois hypothèses sur « qui a fait le coup ? »
L’Histoire Officielle (Israël, Argentine et USA) affirme que la
connexion locale était la police de la province de Buenos Aires,
et que la connexion internationale était iranienne. Laura
Ginsberg (épouse d’une victime et présidente de l’association
APEMIA) suppose que les attentats ont été perpétrés par la
« Menemacie », avec la complicité secondaire d’Israël et des
Etats-Unis. Nous pensons qu’il existe des preuves suffisantes
dans les deux cas – ambassade d’Israël et AMIA – pour
entreprendre une enquête sur la responsabilité
israélo-américaine, et sur la Menemacie pour la couverture et
les omissions.
Il a
fallu des années pour écarter les fausses connexions locales ;
la connexion internationale, dans le cas de l’attentat contre
l’AMIA, commence tout juste à être remise en question, et
l’embarras au sujet de la fausse accusation portée contre le
Hezbollah dans le cas de l’attentat contre l’ambassade d’Israël
n’a pas encore commencé à se manifester. Il n’est pas nécessaire
d’attendre encore vingt ans pour démontrer que les connexions
internationales invoquées officiellement (Arabes et Iraniens)
sont aussi fausses, dans le cas qui nous intéresse, qu’elles
l’étaient en ce qui concerne les attentats de New York.
17–
Nous pouvons commencer à enquêter sur les autres pistes
internationales,
Et il
est inutile d’emprunter quelque dossier que ce soit aux agents
007 nationaux ; il suffit de prendre au sérieux les preuves
disponibles dans les deux cas (ambassade et AMIA). Nous sommes
jaloux, quand nous voyons des rappeurs célèbres comme Eminem et
des avocats en vue comme Stanley Hilton dire, aux Etats-Unis,
que les accusations portées contre les musulmans sont aussi
fausses qu’en Argentine, mais que la responsabilité possible du
gouvernement peut être (là-bas) parfaitement dénoncée et même
faire l’objet d’une enquête…
Savez-vous pourquoi on ne va pas vous dire qu’il y a un débat en
cours aux Etats-Unis et que d’importantes et prestigieuses
organisations sont en train de faire des confetti avec la
version officielle de l’histoire racontée par Bush ? A cause du
risque que vous « ouvriez vos esprits » et que vous commenciez à
penser qu’il y a un modus operandi similaire, ici et là-bas.
18 –
Pourquoi il faut effacer l’Iran de la carte
Quand
l’Iran était gouverné par un monarque assoiffé de sang et
fondamentaliste, les Etats-Unis n’y voyaient aucun inconvénient.
Souvenez-vous des couvertures des magazines avec le Shah
Pahlavi, et sa très belle épouse. Mais ceux qui ont renversé ce
monarque ont amené avec eux la pire des idées, l’impensable,
« la folie qui les pousse » à l’attaque atomique.
Après le
renversement du Shah d’Iran, la première chose que firent les
Etats-Unis, ce fut de demander à Saddam Hussein d’attaquer
l’Iran, afin qu’ils puissent occuper les deux pays avec cette
guerre, extrêmement brutale, qui dura huit ans, de laquelle
l’Iran sortit renforcé. Depuis lors, les Iraniens sont
« entêtés » : ils ont continué à développer leur économie et
leur démocratie.
Des
Américains honnêtes peuvent vous aider à comprendre ceci très
clairement : écoutez-nous et louez le film « Syriana », produit
et interprété par George Clooney, avec Matt Damon, Christopher
Plummer et d’autres grandes vedettes d’Hollywood. Ce film
explique bien que l’Iran est la démocratie la plus avancée du
Moyen-Orient, avec un niveau d’éducation extraordinaire et un
niveau de développement économique phénoménal. Le film montre de
quelle manière des sheikhs arabes corrompus sont soutenus, et un
sheikh qui tente d’utiliser le pétrole afin de libérer les
femmes, de promouvoir l’enseignement et d’améliorer l’économie
et la santé (interprété dans le film par Matt Damon) est visé
par un missile « intelligent » de la CIA, qui le pulvérise,
ainsi que son épouse et ses enfants.
La
réalité fictionnelle du film équivaut à la réalité historique
vécue par les Iraniens. Ces Persans, au lieu d’utiliser leur
pétrole pour mener la grande vie à Paris et pour se corrompre en
affaires avec les magnats américains de l’industrie pétrolière,
détournent les profits pétroliers aux fins « sataniques » de
développer leur économie, leur santé et leur éducation. C’est la
raison pour laquelle leur ambassadeur en Argentine, formé dans
les plus prestigieuses universités européennes, réduit Nisman au
silence.
A son
retour d’Iran, le Père Farinello, ainsi que les hommes
politiques Cafiero et D’Elia ont montré une vidéo qui montre la
culture stupéfiante des juifs iraniens, des fonctionnaires
ayatollahs et la délicate intelligence de leurs épouses.
Pour
retourner à la question géopolitique, il faut admettre qu’il y a
un énième « crime biblique » pour lequel les Iraniens
« méritent » une attaque nucléaire : leurs ayatollahs
maintiennent une excellente coexistence tant avec les juifs
qu’avec les catholiques. C’est là un bon exemple qui ne doit
absolument pas faire tache d’huile ! Car, sinon, le mensonge de
la guerre entre civilisations s’effondrerait aussitôt !
D’un
point de vue géostratégique, l’Iran est une clé stratégique pour
le contrôle général sur le Golfe Persique, c’est-à-dire la
totalité du pétrole provenant des pays arabes. Si vous ne
comprenez pas l’importance que cela a, pensez à la raison pour
laquelle les îles Falkland nous ont été arrachées, pourquoi il
est nécessaire que l’Argentine « perde » la Patagonie, le
contrôle de l’Atlantique Sud, les richesses de cette zone et
l’accès à l’Antarctique, ainsi que ce monumental réservoir de
pétrole bleu, j’ai nommé l’eau.
19 –
L’invasion de l’Iran serait-elle sans risque ?
Il est
possible qu’Israël et les Etats-Unis soient amenés à y renoncer,
étant donné que la corrélation des forces, avant l’attaque,
semble dangereuse. Beaucoup d’observateurs pensent que
l’invasion serait sans danger ; d’autres pensent que les
Etats-Unis seraient bien avisés de reconnaître l’importance de
l’Iran, et ont tendance à leur demander de régler [au préalable]
le problème auquel ils sont confrontés, en Irak.
Invasion
ou non, la manipulation des institutions argentines et la
pression internationale sont démasquées. Israël et les
Etats-Unis sont « fous, mais pas stupides » ; en effet, les
Persans ont une armée et un arsenal sérieux, des défenses
anti-aériennes y compris contre les aéronefs invisibles et de
puissants missiles. Israël a d’ores et déjà perdu deux fois (une
fois, militairement, une deuxième fois, médiatiquement) au
Liban, devant la minuscule armée du Hezbollah, et il ne saurait
se permettre une autre défaite monumentale. Nous avons eu un
débat avec des amis américains, dont des démocrates et quelques
républicains pro-Bush. Les premiers ont dit qu’assez de sang
américain a d’ores et déjà été répandu en Irak ; les autres
disent que ça n’est pas le cas, car aucun « Américain stricto
sensu » n’est mort dans le marécage irakien, comme ce fut le cas
au Vietnam : il s’est principalement agi de Latinos…
Mais les
Américains savent bien que quelque chose de pire que la guerre
des Malouines (îles Falkland) peut arriver aux Anglais, si les
Perses atteignent leurs avions gros porteurs dans la souricière
où ils se trouvent actuellement, dans le Golfe.
En même
temps, beaucoup de gens pensent que le moral brisé de la
population israélienne ne tolérerait pas une pluie de missiles
de gros calibre, à comparer aux Katiushchas russes
préhistoriques que les Israéliens ont reçues récemment sur la
tronche. Quant aux démocrates américains, ils est fort peu
vraisemblable qu’ils prennent le risque d’une victoire prochaine
et imminente [des Iraniens] en autorisant ou en soutenant la
tentative de Bush.
Mais le
temps n’est pas aux illusions à la Walt Disney, car la
rationalité peut être écartelée, comme Tupac Amaru [résistant
indien contre les fonctionnaires espagnoles, ndt] le fut
physiquement, et la raison peut se retrouver incarcérée pour
moitié à Abu Ghraib, et pour la moitié restante à Guantanamo…
20 –
Le général israélien Rabin et le leader palestinien Arafat sont
ressuscités, et Bill Clinton fait son come back
La scène
politique est en plein réajustement, dans le monde entier, à
commencer par l’ancien président Jimmy Carter, qui explique à
l’Américain moyen que les droits de l’homme ne règnent pas en
Israël ! Ancien secrétaire d’Etat aux relations extérieures
d’Israël, Shlomo Ben-Ami, mentor des négociations de paix de
Camp David (une résidence d’été du président américain), est
remarquable, au milieu de tous ces changements. Cette
personnalité issue des reins de l’establishment israélien
recommande de revenir aux paramètres que le déjà cité Bill
Clinton avait proposé, et dont l’abandon a généré tellement de
sang répandu et de destructions.
Au début
des années 1990, la grande politique internationale se
retrouvait dans le fait que les conditions étaient là, en vue
d’un grand accord de paix et à une solution politique entre
Palestiniens et Israéliens, en vertu de la décision prise par le
grand homme des Israéliens (Rabin), celui de la Palestine
(Arafat) et celui des Etats-Unis (Clinton). Afin de briser cette
période favorable, des attentats terroristes qui se produisirent
dans le monde entier (Argentine, Londres, Madrid et New York),
des guerres, aussi (Afghanistan, Irak), un coup d’Etat qui
détruisit des siècles de démocratie américaine (le Patriot Act),
la dévastation du patrimoine naturel argentin (la Menemacie) et
une épidémie de terrorisme qui infecté le monde entier, furent
[jugés]nécessaires.
Pour en
revenir à la position de Clinton, il faudrait une bonne dose de
santé mentale venue du Moyen-Orient (de la Palestine à l’Iran),
l’expulsion de Bush, de sérieux soutiens venus d’Europe, de
Russie et de Chine, et un petit effort de la part des rabbins,
des imams et du Vatican. Si cela marchait, l’Argentine pourrait
abandonner son rôle de complice dans le sale boulot contre le
terrorisme.
21 –
En conclusion, l’horizon est favorable
Le
besoin d’un changement dans les politiques américaine et
israélienne au Moyen-Orient, le recul devant la Corée et
vraisemblablement l’Iran, l’aide économique et politique de
Chavez, et la fin de l’ère Bush aux Etats-Unis, se produisent au
même moment. Il y a une défaite d’Israël et des Etats-Unis dans
les affaires d’attentats terroristes en Argentine (ambassade,
AMIA), parce que ces pays ont échoué à assurer une couverture
parfaite.
Tout
ceci met en évidence un contexte favorable pour sortir du
marécage national et international qu’a signifié le terrorisme
d’Etat, pour les Argentins, durant les années 1990.
Dans les
années 1970, l’Argentine était un pays pionnier dans la lutte
contre le terrorisme, et elle est en mesure de servir d’exemple
aux gens en train d’enquêter à Atocha [Espagne], à Londres, et
luttant contre la diversion constituée par les attentats bidons
du Pentagone et des Tours Jumelles.
Le
citoyen catholique et opposé au terrorisme a la double tâche de
contrer les manœuvres répugnantes du terrorisme contre la
doctrine catholique et les provocations contre le sentiment
religieux des musulmans, soumis en permanence à ces attaques,
sans oublier la coercition dont souffrent les juifs.
Vous
pouvez offenser Mahomet, vous pouvez penser tout ce que vous
voulez du Christ, car, dans ce cas, même Hollywood sera de votre
côté.
Mais
n’imaginez même pas remettre en cause les Israéliens
ultra-conservateurs. Qui est pire, de nos jours ? Un musulman au
sentiment religieux inexpugnable, un catholique enclin au doute
et à l’anxiété, ou un juif condamné à être assuré d’avoir
toujours raison, dans tout débat, d’être à l’abri de tout doute,
et en particulier de tout dialogue avec ses frères
monothéistes ?
Le
célèbre philosophe Roger Garaudy a dit, l’an dernier, que dans
le contexte de paranoïa généré par Bush, avec sa fausse Guerre
des Civilisations, la révolution converge vers l’Islam.
Peut-être la dernière révolution consisterait-elle à adopter le
point de vue et les sentiments des juifs ? Seulement alors
pourrions-nous être à même de comprendre le pétrin dans lequel
ils se sont fourrés, et de quelle manière ils ont globalisé
l’asphyxie dans toute l’Europe, le Moyen-Orient, les Etats-Unis
et l’Argentine.
22 –
Si vous vous en foutez…
D’aucuns
pensent : « qu’est-ce que j’en ai à cirer, d’attentats dans
lesquels sont morts des malfrats boliviens, comme à l’ambassade
d’Israël, ou des Argentins catholiques et juifs des clases
inférieures, comme à l’AMIA ? »
Nous
répondons à cette indifférence avec une citation de Berthold
Brecht : « au début, ils sont venus pour les attentats, mais
nous n’avons rien fait. Puis ils ont commencé à manipuler la
justice et à acheter des témoins, mais nous n’avons rien fait.
Ensuite, ils nous impliqués dans une attaque contre l’Iran, mais
nous ne nous sommes pas fait de souci, dès lors que les Perses
vivent très loin. Demain, ils s’en prendront à nos ressources
naturelles et ils trouveront face à eux un peuple argentin
incapable de se défendre lui-même, alors que les Afghans, les
Irakiens et les Libanais savent le faire.
Les
Iraniens sont en train de nous administrer une leçon, similaire
à celle que nous ont apprise, hier, les Nord-Coréens quand, en
pleine coercition américaine, ils ont dit : « un jour j’ai dit :
« ça suffit !, et j’ai pris position ». Il est surprenant que
nos militaires ne manifestent aucune joie pour la nouvelle vie
des Forces armées et les réelles hypothèses de conflit que les
partisans du président Kirchner (dits « pingouins ») viennent de
mettre sur le tapis, non plus qu’envers le début de l’éducation
de la population en matière de résistance civile.
Depuis
1992, on nous a vendu l’idée que les coups bas fomentés par
Menem au Moyen-Orient avaient amené des Arabes (du Hezbollah) et
des Persans (Iraniens) à perpétrer les attentats terroristes
contre l’ambassade d’Israël et l’association AMIA. D’après notre
propre enquête, les choses se sont passées totalement
diféremment.
C’est la
politique du terrorisme moderne d’Etat qui a provoqué ces
attaques, afin de pouvoir les attribuer ensuite à qui ou à quoi
d’opportun. L’intellectuel Chomski nous rappelle que ce n’est
pas la première fois que les Etats-Unis lancent ainsi une guerre
« contre » le terrorisme « au moyen » du terrorisme.
Tout
d’abord, ils ont soumis la population juive à des attaques
permanentes [les deux attentats ont suscité la panique, le
retour des souvenirs de cauchemar de la Seconde guerre mondiale
etc., ndt], après quoi, comme cela apparaît aujourd’hui à
l’évidence, ils ont utilisé ces mêmes attaques pour justifier
toute action barbare au Moyen-Orient. Pourquoi nous sommes-nous
réveillés immédiatement devant le terrorisme d’Etat dans les
années 1970, alors que nous avons continué à roupiller, sans
voir le retour du terrorisme d’Etat (dans les années 1990) ?
Dans la
seconde vague d’attentats, il n’y a pas de « Mission de paix »
de Carter, il n’y a aucun soutien de chanteurs tel Sting et il
n’y a pas de « Mères de la Place de Mai ». Afin de dé-diaboliser
les Perses, nous devrions nous rendre en Iran. Afin de
démystifier les attentats terroristes et de comprendre qu’il y a
une logique et une cohérence entre ce qui a commencé à Buenos
Aires en 1992 et ce qui a englobé, plus tard, Madrid, Londres et
New York, nous devons « voyager » jusqu’au cœur des enquêtes en
cours actuellement, dans le monde entier.
N’attendez surtout pas des médias qu’ils vous expliquent cela,
car les journalistes soit-disant patriotes et toute la
communauté politique fait opposition à ce que cela soit diffusé
en Argentine. Toutefois, la plupart des enquêtes se trouvent sur
internet ; nous devons prendre au sérieux la phrase selon
laquelle « le peuple veut savoir ce dont il s’agit ».
23 –
Comment pouvons-nous espérer sortir du marécage des deux
attentats terroristes ? Chemin de croix judiciaire
versus
décision politique
Nous
avons fourni des témoignages en justice, dans les cas [des
attentats] de l’ambassade d’Israël et de l’AMIA, en fournissant
les indices et les preuves possibles permettant une enquête en
Israël.
Notre
malheureux et dépendant pays est-il en mesure d’enquêter sur un
attentat perpétré par Israël en partenariat avec les
Etats-Unis ? La réponse est : « pas actuellement… »
Au-delà
du juridisme, nous pensons qu’il existe des moyens en vue d’une
solution politique rapide, qui serait bénéfique pour Israël,
pour les Etats-Unis, et pour tous les Argentins, dont les
victimes. Ce sujet fera l’objet d’une communication à venir.
Ingénieur José Petrosino et Dr Oscar Abudara Bini
République d’Argentine.
°°°°°°°°°°°°°°°
Argentine is the Key to a New Plot against Iran
on
Shamireaders, 03.25.2007
In
preparation of their assault on Iran, the US accuse Iran for
bombing the Israel Embassy and Israel Friendship Society (AMIA)
in Buenos Aires, the Argentine. Jose Petrosino and Dr. Oscar
Abudara Bini investigated the cover-up and point-out the real
perpetrators, and they are not in Teheran.
Background
Israel's embassy in Buenos Aires, Argentina was bombed on March
17, 1992, when a pickup truck, driven by a suicide bomber and
loaded with explosives, smashed into the front of the Israeli
Embassy and detonated, destroying the embassy. The blast killed
29 and wounded 242. Bombing of the Israel Friendship Society
(AMIA) building in Buenos Aires on July 18, 1994 killed 85
people.
The
perpetrators were not found. All suspects in the “local
connection” (among whom many members of the Buenos Aires
Provincial Police) were found to be not guilty in September
2004. Few attempts to accuse 20 Iranian diplomats were not
successful: all arrested were released, none had to stay trial.
Recently, on October 25, 2006, under American and Israeli
pressure, a Jewish prosecutor Alberto Nisman decided to renew
the attempts to accuse the government of Iran of directing the
bombing, and the Hezbollah militia of carrying it out.
It
does not work
Scandal No 1, year 2003. Judge Galeano, the brain of the AMIA
case, issued an arrest warrant for an Iranian diplomat, Hade
Soleimanpour, Iran's ambassador to Argentina in 1994.
Soleimanpour was arrested in England, no evidence was found and
he had to be released, after paying damages.
Scandal No 2, year 2005. Judge Canicoba Corral repeats Galeano´s
move. By 100 votes against 5, Interpol rejects the accusation
again for lack of evidence.
Huge
scandal, 2007. Interpol publicly denounced American congressmen
and the Washington Times who are attempting to blackmail it into
issuing arrest warrants against Iranians.
International pressure. February 2007. American government
officials visit Argentina to force our country to accuse the
ayatollahs of the attack.
Are
we getting involved in a war against Iran? Will Argentina
participate in the possible war, in which atomic weapons will be
used for the first time since Hiroshima?
Will
Interpol be able to resist the pressure from Israel, US and
Argentina? Hardly possible.
This
is an open letter to Muslims, Jews and Catholics, to Argentinean
government officials, to the people of Argentina and to the
future Iranian, Catholic and Jewish victims that will die if the
attack is carried out.
Basis
and starting points to understand terrorism
1.
Listen to Bugs Bunny
Analyzing the arrest warrants requested by district attorney
Nisman that “justify” the attack on Iran, the Jewish-Argentinean
newspaper Nueva Sion asks ironically “What´s new, doc?” If all
the individuals included in Nissman´s request had already been
included in the arrest warrant issued by Galeano… what´s new,
doc? More evidence? The same person that today claims to make a
huge discovery had already discovered it before and it turned
out to be nothing.
But
if now he does not require the arrest warrants of the other 20
that he had requested before: what´s new, doc? Before, there was
evidence for Nisman, and now there is not? Or is it that the old
“evidence” collapsed? Nueva Sion runs out of patience: “Why
don’t you return Galeano to his job and quit fooling around?”
2.
Terrorism in the 90s: compulsive official conspiracy theories
vs. investigative hypotheses.
There
are two types of approach to modern terrorist attacks. One is
that of Israel, US, England and Argentina (Menem). According to
these “Official compulsive theories”, within seconds after the
attack, “the government knows” that it was done by the Muslims.
On
the contrary, European, Argentinean and American investigators
came to conclusion that the attacks perpetrated in Buenos Aires,
Madrid, London and New York may be of the “false flag” type,
carried out to accuse another government and then justify a war
against it.
3.
Interpol denounces pressure and attempts to pervert its
functioning.
“…
the Washington Times distorts the facts related to the help that
INTERPOL has given the Argentinean authorities in the
investigation on the attack on AMIA. In said article they
incorrectly state that Interpol does not follow its own rules to
solve the matter. Those statements are incorrect in respect to
the help provided by Interpol in the investigation of the AMIA
case, and also in respect to the allegations about Interpol
breaking its own rules.
Argentina requested Interpol to issue Red Notices (arrest
warrants) for the former Iranian president and seven other
Iranians. Iran challenged said request declaring that it
involves political motivations and is based on unfounded and
undocumented accusations; therefore, Iran states that agreeing
to the request of the OCN of Argentina would go against the
Statutes and rules of Interpol. This gave rise to a litigation
between the two countries members of INTERPOL. The article (of
the Washington Times) is based on a press release issued by two
members of the US Congress… (but) the proceeding that Interpol
is currently carrying out is not only according to our rules,
but the Congress of the US and other institutions should support
it rather than attack it.
This
proceeding guarantees to citizens of America and the whole
world, that no country will be able to use INTERPOL to arrest
the president, the secretary of defense, the secretary of state,
the secretary of the presidency, a soldier, a hired employee, a
person performing humanitarian tasks, an employee of a private
company or any other person, without the administration of the
country of origin having the opportunity to make a statement.
It
has recently been informed that a Spanish district attorney has
requested arrest warrants against three American soldiers for
the alleged murder of a cameraman (Spanish cameraman Couso)
during the combats in Iran in 2003. If this case gets to
INTERPOL, wouldn’t the US try to make sure that INTERPOL is
going to study the matter thoroughly before issuing the
corresponding red notices? Of course.”
Signed: Ronald K. Noble, General Secretary of INTERPOL.
(http://www.interpol.int/Public/News/2007/RonaldNoble20070124Es.asp).
4.
Many people do not remain silent
“The
governments have not acted up to the circumstances: witnesses
appeared right before anniversaries, intelligence operations,
cassettes appeared and disappeared… the black money delivered in
due time caused that the media repeated automatically the
versions that those in power wanted them to” (Jorge Lanata)
-“A
report custom-made for Bush and Israel. Nisman satisfies the
demands made to Kirchner by the Department of State, the Embassy
of Israel and the Jewish-American organizations” (Laura
Ginsberg, relative of a victim, organization APEMIA)
-“…the “global war against terrorism” started by the US includes
us. With the report, the American intention of intervening in
our own territory in the Triple Border will gain new strength…
and not casually a strategic place due to its proximity to
important natural resources such as Acuifero Guarani and
Amazonas” (Sergio Zera)
-“The
resolution… does not seek to make progress in the search for
“truth” or “justice” in connection with the attack on AMIA, but
to satisfy the political demands of the US and the Israeli
lobby” (Sergio Yunez, IAR Noticias)
-“The
AMIA case holds many lessons… both the people and the government
officials should understand the extent of the intervention of
the Zionist associations in their judicial system, security and
even their government” (Iván Reyes Ato, Piura, Perù),
-“The
danger of playing with fire. Only one fact indicates that
district attorney Nisman´s report should be carefully analyzed:
the eight Iranians against whom arrest warrants were requested
yesterday by judge Canicoba Corral were already included in a
similar request made in 2003 by Nisman himself to Canicoba
Corral’s antecessor, Juan Jose Galeano, currently under criminal
charges. In a case like AMIA, filled with lies, journalistic
operations, false discoveries and huge deficit of evidence,
caution should be extreme. And even more in this case, since the
report does not contain anything new in connection with the
possible plot of the attack, and insists on assuring that
certain hypotheses have been proved, when the truth is that they
have not been, such as the one about Ibrahim Hussein Berro as
eventual suicide driver. On the basis of the 801 pages- out of
which 250 are devoted to generalities and context- the
government will face a risky dilemma. And no matter what it
decides, the decision will generate powerful enemies” (Jorge
Urien Berri, La Naciòn )
-“Washington attempts to rewrite the story of the attacks in
Buenos Aires. While trying to provide grounds for the
accusations against Muslims, the US are attempting to exploit
the memory of the attacks perpetrated in 1992 and 1994 in the
city of Buenos Aires. In fact, most encyclopedias continue to
attribute those crimes to Hezbollah or Iran. Despite that, no
one believes in those accusations anymore, and the Argentinean
justice itself is currently turning towards an Israeli lead.
Consequently, Washington is putting pressure to end an
investigation that is becoming uncomfortable.” (Thierry Meyssan,
Red Voltaire, France).
5.
Argentinean investigation is a farce
If
you study the works of the Spanish investigator Del Pino, you
can find out uncanny similarity to the attack in Atocha. Would
you like to meet the twin sister of the false Ford truck used in
the attack on the Embassy of Israel and the false Traffic used
in the attack on AMIA? Meet the False Backpack that the “silly
terrorists left behind” in the Spanish station Vallecas.
For
the British Benny Hill show, read the articles of American
professor James Petras on the lies about the liquid explosives.
The US do everything in Hollywood style, so “their” attack on
the Pentagon and the Twin Towers is spectacular and
cinematographic. For now, America is the only country in which
lawyers, organizations, artists and journalists state that there
was a self-attack perpetrated by the government. The first
Argentineans that investigated the self-attack of 9-11 are
Walter Graciano, Víctor Ego Ducrot and Carlos Suárez. Look up
the studies of organizations like Red Voltaire , Therry Meyssan
and Andreas von Bûlow (European investigators) on the internet.
Also Reopen 9-11, Jimmy Walters, William Rodríguez, Stanley
Hilton and others in the US. Even the king of rap and hip hop
Eminem has made a spectacular hit with a song that goes “Bush
knocked down the towers”. You can enjoy the video on
http://www.prisonplanet.com/articles/october2004/261004eminemvideo.htm.
6.
How much truth can Argentina say
Argentina admitted before the Inter-American Commission of the
OEA that it is guilty of cover-up; it did not say that it would
stop, or whom it is covering up, or on account of which national
and international interests it is doing it. Thanks to the “use”
that is being made of these attacks to attack Iran, we know who
these atrocities are useful for.
In
the A, B, C of Criminology there is the 64,000-dollar question:
“who benefits from the crime”.
7.
How many false flag attacks are attributed by international
investigators to Hezbollah, Iran, Israel and the US
There
are no serious investigations accusing the Hezbollah or Iran of
false flag attacks in the Occidental world. But the list of
false flag attacks attributed to Israel and the US is
impressive. Look up “false flag+ mossad” or “false flag+ CIA” in
Google.
8.
American government officials visit Argentina trying to have the
Arabs and Persians accused to use it for the attack on Iran.
When
have you seen this level of interference? There was not a single
politician, congressman or journalist that questioned this
interference. Imagine an Argentinean Secretary of Justice
visiting the US to demand that progress is made in the case
against Bush for being suspected to have caused the attack on
the Twin Towers.
9.
Zbigniew Brzezinski alerts on the need of the US to carry out a
new self-attack
First, the English ministers Michael Meacher and Robin Cook,
then former German minister Andreas von Bulow. Now, the former
president Carter’s adviser alerts on a false flag attack that
the US needs, in order to find a better justification for the
attack on Iran. The Argentinean, Chilean, French, German,
English, Mexican and American investigators that consider that
9-11 was a self-attack or false flag attack used for the first
coup d’état in the US and also to attack Iraq, are accused of
being delusional and holding conspiracy theories.
Dare
they call Bzesinski delusional as well? Hardly. Such an
authority in international politics supports the investigations
claiming the attacks on Argentina, London, Madrid and New York
were false flag operations. Are they considering a third attack
in Argentina to accuse Hezbollah, Iran or Muhammad himself?
10.
Things as they are
Israel and US admit - surpassing Hitler’s cynicism- that they
will use atomic bombs to attack Iran, a country that may have
atomic bombs in the future.
11.
Israel and the US
What
is going on in the countries that are putting pressure on
Argentina to conceal the truth? What are their politics, why do
they need permanent war, where should we turn for information?
We the Argentines know very little. For criticism of Israel’s
politics, begin with the Jewish intellectuals like Noam Chomsky,
Jeffrey Blankfort, Gilad Atzmon, Israel Shamir and others.
In a
recent book, former president Carter denounced Israel for being
as racist as South Africa; Vargas Llosa thoroughly described the
brutal killing of Palestinians after a trip to Israel. But the
Argentine journalists, politicians and intellectuals are scared
to speak openly.
Do
not expect the Argentinean media to inform about what is
happening in the US; you will have to look it up by yourself.
The actor Sean Penn had it right: “we took Bill Clinton to
impeachment for lying about a fellatio with Ms. Lewinski, and we
dare not to do anything about Bush, who is lying about terrorist
attacks committed in the US, about the war of Afghanistan, about
hurricane Katrina, about the war against Iraq, and now a
possible invasion of Iran.”
If
you want to keep your peace of mind, keep on reading Argentinean
newspapers, watching the news and Big Brother on TV. On the
contrary, if you want truth (in Spanish) you can visit the sites
of REBELION, Red Voltaire, IAR Noticias, Reopen 9-11, look up
Stanley Hilton, Alex Jones, Andreas von Bülow, William
Rodríguez, scientists for truth, etcetera. Don’t be scared, the
proliferation of concordant investigations is overwhelming.
12.
Role of Venezuela in the struggle against terrorism
Kirchner´s administration allowed President Chavez to say what
the world should say when Bush visits South America. Macri´s
congressmen, after carrying out “hundreds of manifestations
trying to stop Argentina’s involvement in the cover-up of
terrorist attacks and the current war commitment with Iran” (new
irony), are now upset because a Venezuelan comes here to protest
the way we should be protesting. Lavagna´s case is worse: he
does not ask for help or say anything about the interference and
carnal relations. Carrio´s position in these subjects is
disgraceful.
Argentinean citizens are not told that American investigators
have also turned to Venezuela requesting similar help. Members
of “Reopen 9-11”, one of the most important organizations
investigating the self-attack on the Twin Towers, Jimmy Walter
and William Rodriguez, got the Venezuelan parliament to question
the official story of said attack and open an independent
investigation.
Why
are Americans turning to Venezuela for help? Because the
conditions are not set in the US to thoroughly investigate
Bush’s possible involvement in those attacks and the possible
complicity of Israel. If you can stand it, see the evidence
provided by Reopen 9-11 and other organizations on how and why
Bush is most likely to have been the author of the 9-11 attacks.
You can also see the articles that denounce the possible
complicity of Israel in the matter and learn about the Israeli
spies that have already been arrested by the FBI.
13.
Awakening of Argentina: from right to left
In
the liberal newspaper “La Nacion”, Sanchez Zinni remembers that
the games with the Empire usually end badly for a lot of people.
A left wing embassy (politician Pablo Cafiero, priest Farinello
and popular politician Luis D´Elia) traveled to Iran to relieve
the two parts of the problem that involves Argentina. One, the
atomic attack; the other, the false accusation of terrorism on
the Persians for the attack on AMIA.
After
the State Terrorism of the 70´s we went to war against England;
after the state terrorism of the 90´s we got involved in an
atomic war against Iran. It turns out that Argentinean
government officials are winners in theft and corruption, but
losers when it comes to international politics that affect the
patrimony of the country.
14.
Finally, debate begins among religious men
The
most progressist rabbi Dr. Bergman criticized Father Farinello´s
trip to Iran, and quickly gained the support of the Bishop
Quilmas. Quilmas, superior of Farinello, said that the priest’s
trip to Teheran was personal and clarified the difference
stating that: “The cause of peace and justice are the mission of
the church, which encourages dialog between peoples and
religions”
If
you take the statements of the Bishop literally, traveling to
Iran to express the obvious truth (the Argentinean justice is
under suspicion) is anti-Catholic. And taking affection and
solidarity to the possible victims of an atomic attack- that is,
millions of Muslims, many Catholics and Jews- is contrary to
dialog between peoples and religions. And that starting
communication with a satanized people is not encouraging dialog
between Argentinean and Iranian people and their religions.
If we
continue (only with polemic motives, because we do not believe
that the church would agree with these ideas) we should make the
corresponding deduction. Which is: if we support the ignominy of
the investigation on the Embassy of Israel and AMIA, accuse
foolishly any Argentinean and Moor pointed out by Israel and the
US, embark in delirious suicide crusades against the Muslim
world, resign our ancestral policy of inter-religious dialog,
all of that would be concordant with the church. And marching
happily into an atomic incursion against a far away land
supposed to be one of the most democratic of the Muslim world,
this would also be acting as a good Catholic Argentinean.
Let
us see things the proper way, revaluing the secure sources of
catholic inspiration given by the Father of the Nation. After
having crossed over the Andes, and hours away from General San
Martin’s fight against the “realistas”, he was working with his
friars to put the cause of the Liberty of America in relation to
God and Christianity of the Argentineans. The Goths did
something similar, and if we were in that circumstance today,
every catholic would know what church to go to (same goes for
Muslims and Jews)
The
Argentinean church took “its time” in times of state terrorism
of the 70´s, and later on, it simply resorted to connivance (see
Verbitsky´s book). We pray for something like this never to
happen again. From our point of view, Father Farinello´s trip is
concordant with dialog among peoples and religions and the cause
of world peace and justice against terrorist attacks.
What
did Father Farinello miss? The absence that shines in the
darkness is not his fault. The meeting that the humble
Argentinean priest held with Muslim clergies and rabbis shone
even more, due to the absence of an Argentinean rabbi. Make sure
there is an Argentinean rabbi in the next trip to Teheran!
15)
State reasons in the attacks and their cover-up
In
due time we praised Kirchner´s position when he put a hold on
Bush’s impetus in Mar del Plata, as the American president
attempted to line us up behind his craziness, under the pretext
of considering terrorism “just the way he feels about it”. It is
vox populi that the president and his wife have been receiving
coercion in and from the US and Israel much more seriously and
blatantly than Interpol denounces. The politicians of the
opposition do not make the slightest comment about the subject,
nor do they stand up for our country in face of such an
interference and manipulation of the Argentinean presidential
institution. Macri, Telerman, Filmus, Carrio, Lopez Murphy,
Lavagna and others have not said a word. Could Kirchner do a lot
more? Yes, on the condition that the entire population is told
the truth that is known about international pressure for the
cover-up of the attacks, manipulation of judges, buying off
false witnesses and more, but mostly, about the involvement that
the country is facing.
Who
really did it and how can this be solved
16.
There are three hypotheses about “who did it”
The
Official Story (Israel, Argentina and the US) states that the
local connection was the police of the province of Buenos Aires,
and the international connection were the Persians. Laura
Ginsberg (wife of a victim and head of the organization APEMIA),
assumes that the attacks were perpetrated by “Menemacy”, with
the secondary complicity of Israel and the US. We think that
there is enough evidence in both cases- Embassy of Israel and
AMIA- to start an investigation on the Israeli-American lead on
authorship, and on Menemacy for cover-up and omissions.
It
took years to destroy the false local connection; the
international connection in the AMIA case has just begun to be
questioned, and the embarrassment about the false accusation on
Hezbollah in the case of the embassy has not begun yet. It is
not necessary to wait another 20 years to show that the
international connections (Moors and Persians) are as false here
as they are in New York.
17.
We can start to investigate the other international leads, and
no files need to be borrowed from the national 007s; it is
enough to take the evidence in both cases (embassy and AMIA)
seriously. We are envious when we see famous rappers as Eminem
and lawyers of the establishment like Stanley Hilton saying in
the US that the authorship of the Muslims is as fake as in
Argentina, but that the possible authorship of the government
can be perfectly denounced and investigated.
Do
you know why no one will tell you that there is a debate in the
US and prestigious and important organizations are tearing apart
the official story of Bush? Because of the risk of you “opening
your mind” and beginning to think that there is a similar modus
operandi here and there.
18.
Why it is necessary to erase Iran from the map
While
Iran was governed by a bloodthirsty, fundamentalist, evil
monarch, the US had no problem with that. Remember the covers of
Life magazine with pictures of the Sha Palevi and his beautiful
wife. But those who overthrew the monarch came up with the worst
idea, the unthinkable, “craziness that convicts them” to the
atomic attack.
After
the Sha of Iran was defeated, the first thing that the US did
was ask Saddam Hussein to attack, so they managed for Iran and
Iraq to fight a brutal war of eight years, from which Iran came
out stronger. Since the Persians are “stubborn”, they continued
to develop economy and democracy.
Honest Americans will help you understand this clearly; listen
to us and rent the film “Syriana” produced and starred by George
Clooney, along with Matt Damon, Christopher Plummer and other
big stars of Hollywood. That film clearly explains that Iran is
the most advanced democracy of the Middle East, with an
overwhelming level of education and phenomenal economic
development. The film shows how corrupt Arab sheikhs are
supported, and a sheikh that attempts to use petroleum to free
women, promote education and improve the economy and health
(advised in the film by Matt Damon), is shot with an
“intelligent” missile by the CIA and blown up along with his
wife and kids.
The
fictional reality of the film equals the historic reality of the
Iranians. These Persians, rather than using petroleum to live
the crazy life in Paris and do corrupt business with the
American rulers of the oil industry, derive the profit to the
“satanic” end of developing the economy, health and education.
That is why their ambassador in Argentina, educated in the
finest European universities, beats Nisman.
After
returning from Iran, Father Farinello and politicians Cafiero
and D´Elia showed a video that shows the overwhelming culture of
the Iranian Jews, the ayatollah functionaries and the delicate
intelligence of their women.
Going
back to the geopolitical issue, it must be accepted that there
is another “biblical crime” for which they deserve an atomic
attack, because these ayatollahs maintain a good coexistence
with Jews and Catholics. This example must not spread! Because
otherwise the lie about the War of Civilizations would fall
apart!
From
a geopolitical point of view, Iran is a strategic key for the
general control of the Persian Golf, that is, the totality of
the petroleum of the Arabic countries. If you do not understand
the magnitude of this, think about the reason why the Falklands
were taken from us, why it is necessary for Argentina to “lose”
the Patagonia region, the control of the South Atlantic, the
riches of that area and access to the Antarctic, along with that
monumental reservoir of blue petrol called water.
19.
Is the invasion of Iran safe?
It is
possible that Israel and the US will have to desist since the
correlation of forces prior to the attack appears to be
dangerous. Many observers think that the invasion will be safe;
others believe that the US is wise to acknowledge the importance
of Iran and will ask them to solve the situation they have in
Iraq.
Invasion or not, the manipulation of the Argentinean
institutions and the international pressure have been unmasked.
Israel and the US are “crazy but not stupid”, because the
Persians have serious armies and armament, anti-aerial defences
against invisible aircrafts and important missiles. Israel has
already lost twice (once military, then in the media) in the
Lebanon before the minuscule war of Hezbollah, and cannot afford
another monumental defeat.
We
have held a debate with American friends, some democrat, some
pro-bush republicans. The first say that the American blood
spilled in Iraq is enough; the others say that it is not,
because no “stricto sensu Americans” die in the Iraqi swamp as
in Vietnam, but mostly Latinos.
But
the Americans know that something worse than the Falkland War
can happen to the British, if the Persians hit on their aircraft
carriers inside the mousetrap in which they are at the Golf.
At
the same time, most people believe that the broken moral of the
Israeli population would not tolerate a rain of high calibre
missiles, compared to the prehistoric Russian Katiushkhas
received recently. The democrats are hardly going to risk the
next and imminent victory by allowing or supporting Bush’s
attempt.
But
it is not time for Walt Disney illusions, because rationality
can be divided like Tupac Amaru and incarcerated half in Abu
Ghraib and half in Guantanamo.
20.
Israeli general Rabin and Palestine leader Arafat are
resuscitated, and Bill Clinton returns
The
political scene is readjusting all over the world, starting by
former president Jimmy Carter, who explains the average American
that human rights do not reign in Israel. Former Secretary of
Foreign Relations of Israel Shlomo Ben-Ami, mentor of peace
conversations of Camp David (residence of the American
president), stands out in the changes. This personality that
comes from the kidney of the Israeli establishment recommends
returning to the parameters that the advanced Bill Clinton
proposed, which abandonment generated so much blood and
destruction.
In
the early 90´s the grand international politics coincided in the
fact that the conditions were given for a great peace agreement
and political solution between Palestines and Israelis, by
virtue of the decision of their great men in Israel (Rabin),
Palestine (Arafat) and US (Clinton). In order to break this
period, terrorist attacks all over the world (Argentina, London,
Madrid and New York), wars all over (Afghanistan, Iraq), a coup
d´etat that destroyed centuries of American democracy (Patriot
Act), devastation of the Argentinean national patrimony
(Menemacy) and an epidemic of terror that infected the entire
world, were necessary.
To
return to the position of Clinton, it takes a dose of sanity
from the Middle East (from Palestine to Iran), an expulsion of
Bush, serious support from Europe, Russia and China, and a
little effort from the rabbis, imams and the Vatican. If this
works, Argentina will be able to abandon its role of accomplice
for dirty tasks against terrorism.
21.
In conclusion, the horizon is favourable
The
need for a change in the American and Israeli politics in
Palestine, the step back before Korea and presumably Iran, the
economic and political help from Chavez, and the end of the Era
of Bush in the US, are coming together. There is a defeat of
Israel and the US in the cases for terrorism in Argentina
(embassy, AMIA), because they have failed to achieve the perfect
cover-up.
All
of this shows a favourable context to get out of the national
and international swamp that the state terrorism of the 90´s
meant for Argentineans.
Argentina was a pioneer in the struggle against state terrorism
of the 70s, and is in conditions to set an example for people
investigating in Atocha, investigating in London, and fighting
the false flag attack on the Pentagon and the Twin Towers.
The
Catholic anti-terrorist citizen has the double task of
counteracting the repugnant manoeuvres of terrorism against the
catholic doctrine and provocations to the religious sentiment of
the Muslims that permanently go along with these attacks, not to
mention the coercion received by the Jews.
You
can offend Muhammad and say whatever you want about Christ,
because even Hollywood will be on your side. But don’t even
think about questioning the ultra conservative Israelis. Who is
worse today? A Muslim whose religious sentiment cannot be
broken, a Catholic who is plastic for doubt and angst, or a Jew
condemned to have certainty aside from any debate, any doubt,
and especially, any dialog with his monotheist brothers.
The
renowned philosopher Roger Garaudy said last year that in the
international context of paranoia generated by Bush with his
false War of Civilizations, the revolution is converting to
Islam. Maybe the ultimate revolution would be adopting the point
of view and sentiment of the Jews. Only then would we be able to
understand the mess they got into, and how they have globalized
asphyxia in Europe, Middle East, the US and Argentina.
22.
If you don’t care…
Some
people think “what do I care about attacks in which Bolivian
bricklayers died, like in the Embassy of Israel, and middle and
low class Catholic and Jewish Argentineans, like in AMIA?”
We
answer said indifference with a phrase of Bertold Brech: first
they came for the attacks, but we did not care. Then they turned
to manipulating justice and buying off judges and witnesses, but
we did not care. Then they involved us in an attack on Iran, but
we did not worry because the Persians live far away. Tomorrow
they will be coming after our natural resources and they will
find Argentinean people without the capacity to defend
themselves like Afghans, Iraqis and Lebanese do.
The
Persians are teaching us a lesson, similar to the one taught
yesterday by North Koreans when, at the time of American
coercion, they said “one day I said enough, and took a stand”.
It is surprising that our militaries are not showing joy for the
new life of the Armed Forces and the real hypotheses of conflict
that the penguins started recently, as well as the beginning of
the education of the population regarding civil resistance.
Since
1992 we have been sold the idea that the dirty tricks pulled by
Menem in the Middle East led Moors (Hezbollah) and Persians
(Iranians) to the terrorist attacks on the Embassy of Israel and
AMIA. According to our investigation, the things are the other
way around.
The
politics of the modern state terrorism have caused these
attacks, to attribute them later on to whomever and whatever it
is necessary. The intellectual Chomski reminds us that it is not
the first time that the US starts a war “against” terrorism
“with” terrorism.
First, they have placed the Jewish population under permanent
attacks, and then, as it clearly appears now, they use these
attacks to justify any barbaric actions in Middle East. Why did
we wake up immediately before the state terrorism of the 70s,
but are still asleep before the state terrorism of the 90s?
There
are no Carter Peace Missions, support from singers like Sting
and no “Madres de Plaza de Mayo” for the second one. In order to
de-satanize the Persians, we had to travel to Iran. In order to
demystify the terrorist attacks and understand that there is a
logic and coherence between what started in Buenos Aires in 1992
and later included Madrid, London and New York, we have to
“travel” to the heart of the investigations that are being
carried out throughout the world.
Do
not expect the media to show you this, because the journalistic
patriots and the whole political community prevent this from
being broadcast in Argentina. However, most investigations are
on the internet; we have to take seriously the phrase “the
people want to know what it is about”.
23.
How do we get out of the swamp of both terrorist attacks?
Judicial via crucis versus political decision
We
have made judicial presentations in the cases of the Embassy of
Israel and AMIA, providing the hints and possible evidence that
demand an investigation of Israel.
Can
our helpless and dependent country investigate an attack
perpetrated by Israel in partnership with the US? The answer is
“not today”.
Contrary to a judicialization, we believe that there are ways
for a quick political solution that will benefit Israel, the US
and all the Argentineans, victims included. This subject will be
included in a future communication.
Ingeniero José Petrosino y Dr Oscar Abudara Bini
REPUBLICA ARGENTINA
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