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La tyrannie du libéralisme

 

par Israël Adam Shamir

 

Conférence d’Israël Shamir sur le thème : La religion dans les relations internationales – Libéralisme et Tradition

 

Faculté des Relations internationales, Université d’Etat de Saint-Pétersbourg (Russie), 24 novembre 2006

 

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier

 

 

 

Le libéralisme moderne est aujourd’hui le paradigme dominant, aux Etats-Unis, et il joue un rôle fondamental en Europe, en Russie post-soviétique, et ailleurs. Cette ligne politique est prêchée par le conglomérat puissant des mass média mondiaux, dont les éléments semblent indépendants entre eux – pour la galerie –, tout en véhiculant le même message, que James Pétras qualifie de « Message de la Tyrannie du Libéralisme » [1].

 

« Tyrannie libérale » : voilà un expression qui peut frapper certains d’entre vous, de par l’oxymore qu’elle renferme – sinon la contradiction dans les termes – le libéralisme affectionnant de se donner lui-même à voir sous l’aspect d’un territoire de liberté entièrement neutre – plutôt que pour ce qu’il est, en réalité, à savoir une idéologie – et sous celui d’un arbitre garantissant le pluralisme confessionnel et la liberté, alors qu’il s’agit d’une idéologie fondamentalement antireligieuse.

 

Le libéralisme est cette sorte d’idéologie qui dénie en être une. Posez la question à un libéral : immanquablement, il vous répondra qu’il est opposé à la domination d’une quelconque idéologie, ou à celle d’une quelconque religion…

 

Afin de tenter de percer cette laque protectrice, nous mettrons en pratique certaines idées du penseur allemand (aujourd’hui disparu) Carl Schmitt, qui a eu à connaître la nature véritable du libéralisme, de la manière la plus cruelle qui soit, après la défaite militaire et la conquête de l’Allemagne, en 1945. Carl Schmitt vécut quelque temps dans les zones sous occupation soviétique et américaine, qui allaient devenir, plus tard, respectivement, la République Démocratique Allemande (RDA) et la République Fédérale d’Allemagne (RFA).

 

Se fondant sur son expérience comparative de ces deux formes d’occupation, Carl Schmitt observa que le libéralisme américain est une idéologie de combat, beaucoup moins encline au compromis que le communisme soviétique. Les Américains exigeaient de lui qu’il apporte la preuve de sa croyance en la démocratie libérale, alors que les Russes ne lui avaient jamais demandé de prêter serment sur un exemplaire du Manifeste communiste de Karl Marx !

 

Cette expérience vécue conduisit Schmitt à conclure que le libéralisme moderne américain n’est en aucun cas un paradigme exempt d’idéologie, uniquement à base de « vivre, et laisser vivre », mais bel et bien une idéologie constituée – une idéologie encore bien plus dangereuse que ce communisme qu’il abhorrait.

 

Pour Schmitt, l’équilibre traditionnel des forces était menacé par l’empire mondial aérien et maritime anglo-américain, triomphant depuis peu, lequel avait pour fondement une idéologie agressive. C’est la raison pour laquelle il salua l’arrivée de la Guerre froide, convaincu qu’il était que, seule, l’URSS était en mesure de contenir la déferlante idéologique américaine.

 

Ces dernières années, avec l’invasion américaine de l’Afghanistan et de l’Irak, beaucoup d’autres penseurs ont été amenés à partager la prise de conscience qui fut celle de Schmitt, à savoir que le libéralisme est une idéologie planétaire agressive, qui prône certains principes devant être mis en œuvre manu militari dans le monde entier.

 

De même qu’un client attablé au restaurant et une huître, sur sa glace pilée, décriraient à n’en pas douter de deux manières pour le moins divergentes l’arrivée sur la table d’une bouteille de Chablis et de rondelles de citron, les principes du libéralisme sont susceptibles d’être décrits aussi bien en des termes positifs qu’en des termes négatifs …

 

Examinons donc, si vous le voulez bien, la carte de notre restaurant, d’un point de vue dual. Voyons… voyons : qu’allons-nous commander ?

 

- Droits de l’homme, OU Négation des droits collectifs, (en entrée) ?

- Droits des minorités, OU Déni des droits de la majorité (en plat de résistance) ?

- Droits des minorités, OU Dissolution de la famille ?

- Propriété privée des médias, OU Droit exclusif du capital à former l’opinion publique ?

- Droits des femmes et protection de la famille, OU Dissolution de la famille ?

- Mariage homosexuel, OU déni du caractère sacré du mariage ?

- Antiracisme, OU déni du besoin d’enracinement, dans l’acception donnée à ce terme par Simone Weil ?

- Autonomie économique, OU mise au ban de toute entraide sociale mutuelle (en termes théologiques d’agapè et de charité) ?

- Séparation de l’Eglise et de l’Etat, OU liberté de la propagande antichrétienne et interdiction de la mission chrétienne dans la sphère publique ?

- Elections des gouvernements par le peuple (« démocratie »), limitée par la conformité des électeurs au paradigme libéral, OU déni de toute autodétermination authentique (pour le dessert) ?

 

 

Carl Schmitt professait un précepte fondamental : toute idéologie est une doctrine crypto-religieuse. Ou, pour reprendre ses propres termes ; « la totalité des concepts les plus prégnants de la doctrine moderne ne sont que des concepts théologiques sécularisés ».

 

A la lumière de cette vision des choses, comparons le communisme et le libéralisme :

 

Bien que né en Occident, le communisme a émergé pour la première fois dans une société formée par l’Eglise orthodoxe russe, et il présentait des caractéristiques que l’on pouvait s’attendre à trouver dans une orthodoxie laïcisée [2]. Les poètes ont bien senti cela ; ainsi, Alexander Blok chanta un Christ, à la tête de ses douze (apôtres) Gardes Rouges, « arborant un drapeau rouge, invulnérable à la mitraille, flottant au-dessus du blizzard, le front ceint d’une couronne de roses blanches » [3]. Aux jours révolus de l’Union soviétique, les Russes proclamèrent le principe chrétien : « L’homme est l’ami de l’homme, Camarade et Frère ! » [4]. Les communistes russes méprisaient le confort matériel, comme leurs prédécesseurs orthodoxes, plaçant leur sobornost’ (leur catholicité, leur « être ensemble », l’Eglise) et leur solidarité au-dessus de toutes les autres vertus [5].

 

La solidarité et la catholicité sont des traits qu’ont en partage des idéologies auxquelles le libéralisme est fondamentalement hostile. La semaine passée, Yehuda Bauer, directeur du Centre Yad Vashem, Grand-Prêtre du culte holocaustique, a déclaré, lors d’une conférence prononcée afin de tenter de contrebalancer la Conférence de Téhéran :

 

« Il y a certes de grandes différences entre le national-socialisme, le communisme soviétique et l’Islam fondamentaliste. Mais il y a, aussi, entre eux, d’importants parallélismes. Tous trois sont – ou plutôt, étaient – des mouvements religieux, ou quasi religieux. Incontestablement, la croyance quasi religieuse inhérente à l’idéologie nazie joua un rôle central dans l’existence même du régime et dans sa politique. Or, c’est l’idéologie nazie qui fut le facteur causal déterminant de l’Holocauste ; le marxisme-léninisme était le dogme quasi religieux selon lequel tout le monde devait prêter serment, dans l'Empire stalinien. Il en va de même en ce qui concerne l’Islam radical. » [6]

 

C’est manifestement vrai, ou, à la lumière des propos de Carl Schmitt, c’est plutôt un truisme : s’il s’agit bien d’une idéologie, cette idéologie a bien des connotations théologiques. Nous noterons que Bauer n’a pas mentionné une importante idéologie pourtant contemporaine des trois idéologies qu’il a citées – contemporaine, et en guerre contre elles. Voici, de cela, une cinquantaine d’années – tout récemment, donc, à l’échelle historique – les marxistes-léninistes, les nationaux-socialistes et les libéraux réglèrent leurs différends sur les champs de bataille de l’Europe. Et pourtant, Bauer, un libéral s’il en fut jamais, fait bizarrement l’impasse sur le libéralisme… Pourquoi ?

 

Au-delà de sa lâcheté, l’omission – ô combien significative – de Bauer comporte un message théologique fondamental : la revendication, par le libéralisme, d’une transcendance. Un libéral place en effet le libéralisme au-dessus des religions « ordinaires », au-dessus des autres idéologies – sur un plan plus élevé que tout construit religieux ou idéologique. Aux yeux d’un libéral (comme Bauer), les adeptes de toute idéologie autre que le libéralisme sont « totalitaires » ou « fanatiques ».

 

Cette attitude arrogante des « seuls détenteurs de la vérité » que prétendent être les libéraux n’est pas sans évoquer le narratif judaïque de l’Ancien Testament, dans lequel les adorateurs du Dieu Unique sont exaltés vers un niveau supérieur à celui des « païens ». Théoriquement, cette attitude de supériorité fut héritée par les trois grandes religions de notre ouikouméné, et donc par le christianisme occidental, par le christianisme oriental et par l’Islam, tout aussi bien ; mais elle n’y a jamais été intégrée. Ainsi, jamais un chrétien orthodoxe ne s’est considéré au-dessus des musulmans, ni des catholiques.

 

Toutefois, le judaïsme moderne (qui diverge largement du judaïsme biblique, dans d’autres domaines) a, quant à lui, conservé cette prétention insupportable à la supériorité, héritée de son prédécesseur.

 

La réticence, qui est celle de Bauer, à nommer la composante religieuse du libéralisme nous fournit l’indice qu’il y a sans doute quelque chose que Bauer souhaite maintenir celé. Mais voici un indice supplémentaire :

 

Tout en persistant à rechercher des parallèles entre les trois mouvements qu’il place sur la sellette, il introduit leur commun antagoniste :

 

« Tous trois, ces mouvements ciblent les juifs, en qui ils voient leur principal ennemi, ou leur ennemi immédiat : les nazis les ont assassinés ; les soviétiques ont planifié, en 1952, de déporter tous les « juifs soviétiques » en Sibérie, avec l’intention évidente de faire périr la plupart d’entre eux ; quant au message génocidaire adressé aux juifs par l’Islam, il a le mérite d’être clair… »

 

Si Bauer pensait que son affirmation à propos des nazis était aussi exacte que son assertion à propos des soviétiques et des musulmans, alors il aurait dû présider la Conférence de Téhéran, en qualité de négationniste émérite !

 

Si, en revanche, il ne croit pas un mot de ce qu’il avance lui-même, c’est un menteur, doublé d’un diffamateur.

 

L’histoire des « Soviétiques projetant de déporter les juifs » est un bobard israélien aussi faux qu’un billet de 3 dollars, qui a été, lui aussi, totalement démonté [7]. Si, en 1940, Staline et Hitler avaient eu à leur disposition ces propos tenus de Bauer, ils n’auraient pas fait la guerre. Mais ce qui nous importe, c’est le fait que Bauer conçoive tout mouvement moderne fondé sur la solidarité, la catholicité et la communauté, comme « anti-juif » ; le libéralisme étant, quant à lui, manifestement, à ses yeux, aussi juif que la carpe farcie…

 

Qu’est, en réalité, le libéralisme ? Certains auteurs marchent dans les brisées de Max Weber, et qualifient le libéralisme de protestantisme laïcisé. D’autres mettent l’accent sur sa tendance anti-religieuse et anti-ecclésiale, voyant dans le libéralisme une forme sécularisée de satanisme. Le regretté Alexander Panarine considérait qu’il s’agissait d’une forme d’idolâtrie fondée sur le « mythe païen à base de marchandises décontextualisées et de leurs consommateurs désocialisés. »

 

Armés de la thèse de Schmitt et du témoignage de Bauer, nous pouvons conclure ceci : la doctrine « de la démocratie libérale et des droits de l’homme », véhiculée par les marines américains au-delà du Tigre et de l’Oxus, est une forme de judaïsme sécularisé.

 

Etant donné la prédominance des juifs dans les mass média, et en particulier parmi leurs magnats, il n’est parfaitement naturel que l’idéologie dont ils se font les promoteurs soit si chère au cœur des juifs. Ses adeptes font leur les attitudes juives classiques, et le « caractère unique d’Israël » est un des préceptes de cette école « non-religieuse », soit sous la forme du « caractère exceptionnel » de l’Holocauste, soit sous celle d’un attachement « unique » à la Palestine, ou encore d’un amour « unique » pour la liberté et la diversité.

 

De fait, tandis que des mosquées brûlent, en Hollande, et que des églises sont détruites, en Israël, aucune émotion particulière ne se soulève, comparée à celle qui est mise en branle dès l’instant où un graffiti fait son apparition sur le mur de quelque synagogue. Les Etats-Unis notent leurs alliés en fonction de leur attitude vis-à-vis des juifs. Le Temple de l’Holocauste (que d’aucun appellent « Musée ») trône, non loin de la Maison Blanche. Le soutien à l’Etat juif est le nec plus ultra, pour les hommes politiques américains.

 

Bauer décrit l’horreur d’une possible victoire nazie en des termes graphiques : « Il n’y aurait plus de juifs, parce qu’ils auraient tous été éliminés. Cela aurait mis un terme à l’histoire en tant que telle. »

 

Autrement dit : l’histoire, aux yeux de Bauer, est une histoire de juifs. Pas de juifs = pas d’histoire. Le reste de l’humanité, ce ne sont que des moutons, exempts de toute mémoire et de tout devenir.

 

Le judaïsme sécularisé n’éprouve aucune aversion envers le judaïsme, lequel est effectivement la seule religion protégée, dans le discours libéral dominant.

 

Quand des Russes ont tenté d’appliquer la Loi d’Incitation à la Haine à des diatribes juives anti-chrétiennes, ils ont été condamnés, non seulement par des corps constitués juifs, mais aussi par la Maison Blanche et par la Communauté européenne !

 

La semaine dernière, un rabbin Lubavitch a exigé que les arbres de Noël qui ornaient l’aéroport de Seattle, aux Etats-Unis, en soient retirés, à moins qu’on installât une ménorah géante, à côté ! L’aéroport a procédé à l’enlèvement des résineux, s’excusant de son manque d’expertise en « anthropologie culturelle ». Les écoles de la ville de New York n’autoriseront aucune mention de Noël ; en revanche, elles célèbreront les fêtes de Hanukkah, le Ramadan, ainsi que celle, débile, de Kwanza, au motif qu’il s’agit de fêtes multiculturelles, ce que n’a pas l’heur d’être Noël, à leurs yeux. (Vdare.com est une bonne source, pour la guerre contre Noël, dont l’existence est pourtant niée mordicus par les médias). Toute référence au Christ est combattue par le réseau des organismes de défense des droits de l’homme, l’Anti-Defamation League, l’ACLU [Université californienne de Los Angeles, ndt] et autres gendarmes du Politiquement Correct, qui n’élèvent jamais la moindre objection à l’ostension de symboles religieux juifs.

 

Quand l’orthodoxie sécularisée – le communisme russe – a conquis des territoires, ses tenants ont partagé leur foi et leurs ressources avec les peuples conquis. De fait, la Russie soviétique était un fournisseur net de ses soi-disant « satellites », et elle se saignait aux quatre veines pour soutenir Cuba, l’Allemagne de l’Est, la Hongrie, la Pologne et les Pays baltes. Après 1991, les pays ex-soviétiques restèrent propriétaires de grandes entreprises industrielles et de complexes énergétiques dont ils avaient été totalement dépourvus jusqu’à leur intégration au sein du grand Commonwealth soviétique.

 

Un des slogans les plus percutants des destructeurs libéraux de l’URSS n’était-il pas, d’ailleurs : « Il y en a marre, de nourrir des étrangers ! »

 

C’est afin de les piller et de les détruire que le judaïsme sécularisé conquiert, quant à lui, des territoires. Après quarante années de domination juive en Palestine, aucun bâtiment n’a été construit par les autorités, mais des milliers, en revanche, ont été détruits. Bien qu’entièrement sécularisé, l’Etat juif incarne la peur juive paranoïaque et l’exécration de l’étranger, tandis que les politiques cabalistiques du Pentagone ne sont qu’une autre manifestation de cette même peur et de cette même exécration, à l’échelle planétaire.

 

Le jihad laïc juif en Irak a transformé la fertile Mésopotamie en terrain vague. Les pays qui ont été totalement subjugués par les Libéraux – Haïti, le Malawi – sont les plus pauvres du monde.

 

Hé là ! Arrêtez ! Allez-vous protester… Quelle tombereau d’imbécillités ! Le judaïsme est une des grandes religions monothéistes ; ses adeptes croient en ce même Dieu auquel nous, chrétiens et musulmans, croyons. Les judaïstes sont nos camarades, dans la lutte commune contre la subversion athée. Le judaïsme n’a rien à voir avec le culte anti-spirituel, matérialiste et antireligieux de la mondialisation, du néolibéralisme, du consumérisme, de l’aliénation, du déni des racines, de la destruction de la famille et de la nature. C’est l’exact contraire, qui est vrai : le judaïsme postule la primauté de l’esprit, le caractère sacré de la famille, la préservation de la nature ; les communautés juives sont d’ailleurs bien connues pour leur solidarité et leur soutien mutuel, pour leurs traditions et pour l’être ensemble du peuple-uni-en-Dieu, non ?

 

C’est là, en effet, une objection forte ; et apparemment, elle fait voler en éclats notre caractérisation du libéralisme en judaïsme sécularisé. Mais : en apparence, seulement… Car cette objection s’appuie, de fait, sur une prémisse erronée. Le judaïsme (à l’instar du dieu romain Janus) a deux visages : l’un d’eux est tourné vers les juifs ; l’autre est tourné vers les goyim – les non-juifs. Ceci a pour effet de produire deux séries d’exigences : celles qui sont adressées aux juifs ; et celles qui sont adressées aux goyim. C’est là la différence fondamentale qui existe entre le judaïsme, d’une part, et le christianisme, l’Islam et le bouddhisme, d’autre part.

 

Aucune de ces grandes religions ne formule la moindre exigence envers ceux qui n’en sont pas les adeptes, si ce n’est celle d’y adhérer, par conversion…

 

La seule chose que veuille l’Eglise, de la part d’un non-chrétien, c’est qu’il devienne chrétien, qu’il se convertisse.

 

Le judaïsme, quant à lui, ne veut nullement faire d’un goy un juif… C’est là quelque chose de quasiment impossible, de quasiment interdit et, assurément, de peu recommandable. En revanche, le judaïsme impose des exigences impérieuses à tout non-juif qui a le malheur d’être en son pouvoir. Ce non-juif doit se garder d’imiter un quelconque juif ; il est par conséquent interdit, pour un goy, d’avoir une religion : le goy ne doit pas pouvoir célébrer ses propres fêtes religieuses.

 

Le goy n’est pas autorisé à aider ses propres frères en religion ; il doit se contenter de rester du bétail économique.

 

 

Le déni des droits collectifs :

 

Dans le judaïsme, les goyim ne disposent pas de droits collectifs. Les juifs sont fondés à prendre part à la société en tant que groupe, mais les non-juifs, quant à eux, doivent jouer individuel,  ce qui se résume dans l’attitude type : « Vous, vous avez des droits individuels ; nous, nous avons des droits collectifs. » La propriété collective des goyim est considérée en déshérence, abandonnée. Ainsi, dans l’Etat juif, des juifs s’emparent en toute liberté des terres appartenant collectivement à des Palestiniens ; ce n’est d’ailleurs qu’à propos de la confiscation de terres palestiniennes privées que la discussion est, à l’extrême rigueur, permise. Dans le judaïsme sécularisé libéral, il faut briser la solidarité entre les travailleurs ; les syndicats doivent être démantelés. En revanche, la solidarité entre riches est permise. La privatisation est un tel déni des droits collectifs : dès lors qu’un capital n’appartient pas à une personne privée riche, il est livré à la foire d’empoigne.

 

 

Les droits des minorités et le déni des droits de la majorité :

 

Dans le judaïsme, une majorité de non-juifs n’a aucun droit – certainement pas sur des juifs – et, de cela, le libéralisme a entièrement hérité. Dans la Russie des années 1991 – 1993, la victoire du libéralisme sur le communisme a été obtenue au moyen de la dé-légitimation, par les médias, de la Majorité : on qualifia les Russes de « majorité agressive et obéissante », par opposition à la Minorité  Eclairée des Oligarques Juifs. Un discours éclairé, en Occident, se doit, à l’ordinaire, de comporter au minimum une référence, fût-elle cachée, à John Stuart Mill, à Madison, à Alexis de Tocqueville et à la peur de « la tyrannie que pourrait exercer la majorité »…

 

 

Propriété privée (par opposition à publique) des médias – Ou : droit exclusif , pour les riches, de formater l’opinion publique :

 

Un journal au capital public se voit généralement opposer, par contraste, les « médias libres » – comme si un journal appartenant à quelque juif fortuné pouvait être de quelque façon que ce soit plus libre qu’un journal appartenant à un Etat, à une Eglise ou à un syndicat…

 

 

Les droits des femmes et les droits des homosexuels :

 

Le judaïsme ne reconnaît pas la famille goy, et cet état de fait est entièrement passé, par héritage, dans le libéralisme. Les libéraux ne croient pas en la famille des non-privilégiés ; ils veulent la démanteler.

 

 

L’antiracisme :

 

L’antiracisme, pour un juif, est un outil, qu’il utilise dans sa lutte naturelle contre la population indigène ; dans le paradigme libéral, l’antiracisme permet l’importation d’une main-d’œuvre à prix cassés, ce qui permet de ruiner les syndicats et de procéder, à l’échelle mondiale globalisée, à une véritable course aux salaires les plus bas.

 

 

Le judaïsme considère le bien-être social comme un trait exclusif de la communauté judaïque, tandis que les goyim ne sont pas autorisés à disposer de prérogatives telle l’agapè, à des fins d’entraide et de protection mutuelles. Les libéraux oeuvrent d’arrache-pied à la démolition de la sécurité sociale, à moins qu’elle ne serve à soutenir l’activité de leurs firmes et de leurs trusts, ou de politique gouvernementale visant à apporter des subsides à des immigrants et à provoquer un bouleversement démographique – mesure ad hoc ayant pour finalité de saper les communautés nationales et d’ethniciser la vie politique.

 

 

La liberté de la propagande anti-chrétienne :

 

Le libéralisme ne combat aucunement le judaïsme : au contraire, il mène une lutte de tous les instants contre le christianisme. Dans l’Amérique libérale, des juges condamnent l’Eglise catholique, en raison de ses enseignements, interdisent les arbres de Noël et publient une nouvelle version – expurgée – de la Bible.

 

 

La démocratie :

 

Dans le paradigme libéral, si vous n’êtes pas d’accord avec les idées libérales, votre voix ne compte pas : un anathème contre la Tyrannie de la Majorité est en effet immédiatement lancé. Si vous êtes d’accord avec les idées libérales, peu importe pour qui vous votiez, dès lors que le résultat reviendra toujours rigoureusement au même. On qualifie ainsi Israël de « démocratie », bien que la majorité de ses goyim ne disposent pas du droit de vote, et bien que ceux qui peuvent voter y soient tenus à l’écart du pouvoir, au nom de la « majorité juive ». Les victoires démocratiques du Hamas (en Palestine) et de Lukashenko (en Biélorussie) ont été considérées illégales ; en Serbie, on a recommencé les élections jusqu’à ce que le résultat escompté ait été obtenu.

 

 

Ainsi, nous parvenons à la conclusion suivante :

 

Le libéralisme américain contemporain est un judaïsme sécularisé à l’usage des Gentils. Il ne représente en aucun cas une libération d’on ne sait trop quelle pression religieuse, comme l’affirment ceux qui en sont les adeptes.

 

Pour quelle(s) raison(s) le Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont-ils succombé à cette idéologie pour le moins étrange ?

 

On trouvera une réponse – plausible – à cette question dans l’histoire anglaise. Selon les études effectuées récemment par Mark Thomas, de l’Université de Californie (Los Angeles), des tribus saxonnes pré-chrétiennes ont conquis l’Angleterre, tout au long d’une période s’étendant du 5ème au 7ème siècle, établissant une « société d’apartheid » constituée d’une dizaine de milliers d’envahisseurs contrôlant près de deux millions d’indigènes. Ces envahisseurs finirent par supplanter totalement les indigènes : « Leur élite conquérante anglo-saxonne a pu s’installer rapidement, en ayant plus d’enfants susceptibles d’atteindre l’âge adulte, grâce à sa puissance militaire et à ses privilèges économiques. Les membres de cette élite saxonne ont, par ailleurs, veillé à ce que les gènes bretons de la population indigène ne contaminent pas l’élite anglo-saxonne, en régulant fortement les mariages mixtes, dans le cadre d’un système d’apartheid qui eut pour effet de germaniser le pays, tant culturellement que génétiquement. Résultat : la population de la Grande-Bretagne est très largement d’origine génétique germanique, et elle parle une langue essentiellement germanique », écrit Mark Thomas [8].

 

C’est ainsi qu’une partie de la population britannique conserve une mémoire innée d’une stratégie évolutionniste efficace, qui ne manque pas de présenter des similarités avec l’apartheid, né avec la mise en application de principes « judaïques ». les juifs n’ont pas l’exclusivité de la malfaisance (ils n’ont donc pas à percevoir de royalties…), et l’étrange flirt britannique avec le mythe des Tribus Perdues a bien plus à voir avec les Saxons que non pas avec les Israélites…

 

Aussi longtemps que l’Angleterre demeura catholique – et, par conséquent, chrétienne –, cette tendance fut tenue en respect.

 

Mais vint la Réforme, avec son importation massive d’idéologie judaïque puisée dans l’Ancien Testament, suivie de celle d’ouvrages talmudiques imprimés en Hollande, durant la Révolution orangiste.

 

C’est alors que la muselière catholique se défit : immédiatement, le système des ‘enclosures’ se mit à dévorer la campagne anglaise traditionnelle. Par cette grande fringale de privatisations, les propriétaires terriens divisèrent, privatisèrent et enclorent les prés communaux (pour les rendre inaccessibles aux paysans désormais sans terres).

 

Comme leurs précurseurs juifs, ils méprisaient les droits collectifs des classes indigènes défavorisées, ces « goyim » de leur « Nouvel Ordre » (pas encore « Mondial » ! ndt).

 

Les maîtres saxons appliquèrent cette stratégie en Irlande et au Pays de Galle, puis, plus tard, en Amérique du Nord et en Australie, causant l’extinction quasi totale des millions d’indigènes de ces malheureuses contrées.

 

Beaucoup de Britanniques, d’Américains et d’Australiens conservent la mémoire de cette stratégie – ô combien – efficace ; ceci fait d’eux des gens enclins aux politiques philojudaïques et aux mesures quasi judaïques.

 

Assurément, ce n’est pas seulement en Angleterre que se sont produites une telle colonisation et une telle formation d’une caste militaire dominante. Ainsi de la conquête aryenne, dans la tradition indienne, ou encore du pouvoir des chevaliers francs, en France.

 

Les Français ont résolu le problème, au moyen du grand Rasoir National inventé par le Dr. Guillotin, lors de la Grande Terreur de 1793, au cours de laquelle l’idée d’une aristocratie au sang bleu fut dénoncée avec véhémence par les révolutionnaires, dont on sait qu’ils appartenaient à la classe moyenne (du « Tiers Etat », ndt).

 

Aujourd’hui encore, la Polonais nobles se targuent d’être les descendants des Sarmates, donc : de non-Slaves, par opposition aux Polonais ordinaires, lesquels, eux, sont des Slaves…

 

C’est d’ailleurs cette « revendication sarmate » de la noblesse polonaise (qui comporte un mépris implicite évident pour les Polonais non-nobles, perçus comme des étrangers), qui fut l’une des principales raisons du fait que la Pologne a toléré, et réchauffé en son sein, la plus importante communauté juive de tous les temps…

 

Partout où elle conquiert la haute main, la doctrine juive séculière libérale génère d’énormes fossés entre des castes supérieures et des castes inférieures. Ainsi, il est de fait qu’aux Etats-Unis, soixante millions de citoyens survivent avec 7 dollars / Jour – voire moins –, tandis qu’une minorité favorisée de happy few possèdent des fortunes colossales, qu’ils ne savent comment entamer [9]. Cette état des choses est le résultat accompli d’une stratégie évolutive particulièrement réussie, aux yeux d’une oligarchie régnante. Cette stratégie connaît un tel succès qu’il se pourrait fort que la majorité dominée soit amenée à prendre, un jour, des mesures drastiques pour en modérer le succès, et donc les effets calamiteux.

 

Mais la disparition totale du libéralisme n’est pas, pour autant, souhaitable.

 

Ramené à des proportions acceptables, débarrassé de sa doxa exclusiviste, cantonné à sa petite niche écologique, le libéralisme peut avoir son utilité, dans une société solidaire, un peu à la manière d’un ventilateur, dans une pièce où il fait trop chaud.

 

L’important, c’est de pouvoir appuyer sur un bouton, pour l’arrêter… Ou de pouvoir tirer la prise…

 

Veillons, en tous les cas, à ce qu’il ne nous transforme pas en glaçons !…

 

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Notes :

 

[1] : http://www.rebelioin.org/petras.english/cultural_imperialism.htm

[2] : http://www.israelshamir.net/English/Re_Easter.htm

[3] : http://www.poemhunter.com/aleksandr-aleksandrovich-blok/poet-35200/

[4] : http://www.time.com/time/magazine/article/9,9171,895551-3,00.html

[5] : http://www.orthodoxresearchinstitute.org/articles/dogmatics/savich-catholicity.htm

[6] : mms://207.232.26.152/events/bauer.wma

[7] : http://www.lechaim.ru/ARHIV/125/kost.htm

[8] : http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/5192634.stm

[9] : http://wsws.org/articles/2006/dec2006/ineq-d12.shtml

 

 

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Remerciements

 

J’exprime toute ma gratitude à Dan Elpenor et Ken Freeland pour leur relecture de ce texte et leur aide précieuse.

I.A. Shamir

 

http://www.israelshamir.net/English/Eng7.htm

 

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